L'histoire :
Médée est au bout de sa vie. Elle rassemble par écrit ses mémoires afin de les conserver sur des parchemins. Elle relate alors le moment de sa vie ou elle trouva refuge avec Jason dans la ville de Corinthe. A l'époque, ils sont reçus par le roi Créon qui a eu vent des évènements au royaume de Iolcos et la mort brutale du roi Hélias. Alcaste s’est emparé du trône puis a chassé Jason. Ainsi, Créon, roi de Corinthe, accueille Jason et Médée. En échange de son hospitalité, Jason offre au roi les plans de l’Argo. Il propose alors à Jason de lui construire la flotte la plus puissante qui ait jamais existé. Le roi passe outre la suggestion de son conseiller qui lui recommande de ne pas garder Médée ici. C’est une sorcière qui risque de leur amener que des ennuis. Créon prend cependant des dispositions afin de faire surveiller Médée. La sorcière est rusée et sait comment cacher ses secrets. Le temps passe et comme à Iolcos, Médée se sent emprisonnée. Jason travaille toute la journée à l’organisation des chantiers navals et la délaisse de plus en plus. Elle tombe alors enceinte puis donne à Jason deux garçons, Phérès et Merméros…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Blandine Le Callet poursuit son récit sur la vie incroyable de la magicienne ou sorcière Médée. Ce quatrième et dernier tome, divisé en deux parties, relate d’abord la vie de Médée en compagnie de son mari Jason ; puis la seconde partie raconte sa fuite vers Athènes et son mariage avec le roi Egée. L’autrice décrypte avec soin le personnage ambiguë de cette femme libre, tantôt décrite comme une sorcière, tantôt comme une magicienne faisant le bien. Evidemment, elle met surtout en avant ce parcours de femme atypique, parsemé malgré tout de morts, car Médée attire quoi qu’il en soit le malheur, sans pour autant vouloir vraiment le déclencher. Son destin est ici parfaitement mis en avant, décortiqué de façon claire, et mis en lumière par le dessin de Nancy Peña. La dessinatrice garde le style mis en place depuis le début de cette aventure, un trait réaliste épuré qui colle à merveille à l’ambiance. Les décors sont précis et bien réalisés, l’immersion dans ce mythe grec est donc parfaitement réussie. Ce quatrième volet clôt un récit mythologique savamment adapté à un large public, afin que chacun puisse le découvrir et le comprendre.
