L'histoire :
Georges Wolinski était un amoureux des femmes. Il aimait les croquer du haut de son balcon, boulevard Saint Germain, ou à la terrasse. Il adorait tout chez elles. Leurs seins qui pointent sous leurs pulls, leurs hanches qui chaloupaient sur les trottoirs, leurs fesses qui rebondissaient sous leurs jean's, leurs cheveux qui volent au vent, leur nuque, leurs décolletés provocateurs, leurs talons toujours plus haut, leurs idées progressistes... Georges Wolinski était un amoureux de sa femme qu’il avait épousée un jour de juillet 1971, avec deux témoins. Maryse Wolinski était sa muse. Il lui laissait souvent des petits mots dans chaque coin de leur appartement. Il lui laisse une œuvre immense, que sa veuve a choisi de faire vivre en publiant ses dessins inédits.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour Georges Wolinski, tout s’est arrêté le 7 janvier 2015, quand des terroristes, les frères Kouachi, ont mitraillé la rédaction de Charlie Hebdo. Cabu, Charb, Honoré et toute la clique de joyeux drilles ont succombé à leurs blessures. La blessure nationale ne se refermera jamais. Il est mort à cause du fondamentalisme religieux. Un jour maudit pour sa femme. Cet homme bon et bienveillant a marqué de son empreinte le dessin de presse. Fou d’amour recueille une partie de ses dessins, empreints de vivacité, des crobards rapidement exécutés, triés sur le volet et pour certains jamais publiés. Maryse Wolinski les publie aujourd'hui, agrémentés de petits textes écrits par Georges himself. On ressent ici la folle passion qu’avait l’auteur pour les femmes et surtout pour sa femme, condensée dans cette phrase : « J’ai une déclaration, j’ai une déclaration à te faire. J’ai appris à t’aimer. J’ai appris à t’aimer comme on apprend à marcher, à parler, à lire. » Une belle déclaration d’amour posthume en quelque sorte…