L'histoire :
Albert Einstein nait le 14 mars 1879 dans la ville allemande d’Ulm. Enfant, il adore construire des châteaux de cartes et faire de la musique avec sa sœur Maja – lui joue du violon. Il est élève d’une école catholique, quand bien même sa famille est juive d’origine. Il est plutôt doué et attiré par les sciences… il s’intéresse notamment au champ magnétique terrestre et il est capable de faire tout seul la démonstration du théorème de Pythagore. Un ami de la famille lui offre à chacune de ses visites un ouvrage de vulgarisation scientifique. Après avoir été au collège de Munich, il annonce à ses parents qu’il souhaite entrer à l’université de Zurich et devenir apatride, ce qui lui évitera de devoir faire son service militaire ! Hélas, son niveau plus que moyen en littérature et en français l’oblige à passer deux ans à Aarau, avant d’enfin réussir son examen d’entrée à l’école Polytechnique de Zurich. Il s’y lie d’amitié avec Marcel Grossman, qui l’aidera plus tard à construire sa théorie sur la relativité générale. Avec lui, il s’adonne à des expériences parfois désastreuses de chimie : une explosion au sein de leur laboratoire le rend sourd pendant près de deux semaines. Il y rencontre aussi sa (première) femme : Mileva, d’origine serbe…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce petit bouquin de 32 planches au format à l’italienne propose une biographie d’Albert Einstein à la portée des plus jeunes. Sous les textes et les crayons de l’espagnol Jordi Bayarri, les personnages ont tous des bouilles dessinées selon une griffe humoristique ; et la vie du célèbre savant s’en tient au factuel et au plus simple… quitte à renoncer à de sacrés pans de son incroyable destin. Ainsi ses recherches se simplifient-elles à la surface (les concepts en question ne sont guère à la portée des plus jeunes) et toute la dimension humaniste de son existence est passée sous silence (Einstein culpabilisait d’avoir contribué à l’invention de la bombe atomique qui engendra des centaines de milliers de morts). Evidemment, résumer l’œuvre et la carrière d’un tel génie, en seulement 32 planches, cela relevait de la sinécure… S’agissant d’une biographie inscrite au rythme de l’Histoire en marche, on aurait tout de même apprécié que l’auteur nous gratifie de quelques dates repères – hormis la date de naissance d’Einstein, il n’y en a pas une seule. Bayarri complète cela dit sa collection de biographies dédiées aux « savants », après Aristote, Darwin, Galilée, Marie Curie, Newton et Ramon y Cajal.