L'histoire :
Une soirée se prépare dans l’Hôtel particulier de Hugo de Reuhman. De nombreux invités sont attendus, des célébrités du monde des arts, des lettres et du spectacle. Au moment où la fête bat son plein, Hugo appelle son ami Théo qui participe lui aussi aux festivités. Quelque chose se passe, il semble que des invités imprévus aient fait irruption dans son bureau. Les deux amis se rendent alors sur place en attendant que la police prévenue arrive. Ils surprennent deux cambrioleurs en pleine action, tenant un chalumeau, qui tentent d’ouvrir le coffre fort. L’un est armé d’un revolver et fait feu sur Hugo. Ils prennent alors la fuite et s’échappent par la fenêtre. Sur cette entrefait, la police arrive. Le coffre n’est pas ouvert, mais ils ont eu le temps de fouiller le bureau. Peu après, Théo retourne à la fête qui se poursuit comme si de rien n’était. Il retrouve la jeune Victoria pour terminer la soirée. Une fois tous les invités partis, Théo retrouve Hugo dans son bureau pour un dernier verre. Ils font le point sur ce mystérieux cambriolage. Rien ne manque sauf les copies de lettres de l’italien Bernardino Drovetti. Un drôle de personnage, cet italien, qui a acquis une collection unique d’antiquités, dont une partie a été revendue au musée du Louvre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Rodolphe et Oriol présentent la première partie d’un récit dont l’intrigue se passe dans le Paris des années 1890. Au travers des lieux célèbres de la capitale et des nombreux grands personnages qui ont marqué cette période, deux amis, Hugo de Reuhman et Théo Lemoine, vont partir mener l’enquête sur les traces d’un mystérieux sarcophage perdu de la collection Drovetti. Rodolphe mène son récit de main de maître, il dose le suspense et garde le mystère, profitant de ses deux enquêteurs pour les mener dans des lieux incroyables, comme le Louvre et ses bas fonds. Il fait un clin d’œil aux romans célèbres comme Belphégor pour construire son intrigue autour d’un personnage mystérieux qui semble chercher quelque chose, un voleur masqué dont les yeux au regard flamboyant sont redoutables. Que recèle ce mystérieux sarcophage phénicien perdu ? Voilà la question pertinente dont la réponse ne se découvrira que dans la seconde partie. Oriol livre un dessin impeccable pour accompagner ce récit. Son style graphique réaliste, un poil nébuleux, participe à l’atmosphère troublée de cette enquête. La seconde partie s’annonce donc déterminante et livrera les réponses sur cette quête du mystérieux sarcophage phénicien.
