L'histoire :
Après avoir été frappé, Théo émerge du sommeil réveillé par le même cauchemar. Il sent une forte douleur à la tête et se retrouve, pieds et poings liés, couché sur un lit. Le voilà captif dans une pièce avec une forte envie de boire. Il entend des rires provenant de la pièce d’à côté. Il demande alors à travers la porte qu’on lui apporte de l’eau. A force de frapper, l’un de ses gardiens lui apporte une cruche et un bout de pain. Théo reconnait son geôlier, mais celui-ci lui demande de se taire et surtout de manger son pain doucement. Théo découvre alors un canif à l’intérieur lui permettant de couper ses liens. Le voilà maintenant capable de tenter une évasion. Il parvient à ouvrir sa fenêtre et les volets pour fuir. Théo saute et parvient ficher le camp le plus loin possible du château. Après de gros efforts et des douleurs à la tête et à l’épaule, il tombe de fatigue puis perd connaissance. Théo se réveille dans une chambre d’hôpital en compagnie de Hugo à ses côtés. Il lui raconte alors ce qui s’est passé après son évasion et sa perte de connaissance. Il a été retrouvé par un meunier de Villefranche, puis ramené à l’hôpital depuis trois jours déjà…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après une première partie haletante, Rodolphe poursuit son récit au cœur de la Belle Epoque dans ce second opus qui marque aussi la fin de cette aventure teintée d’ésotérisme. On retrouve Hugo de Reuhman et Théo Lemoine, qui reprennent leur enquête sur le mystérieux objet disparu de la collection Drovetti, un sarcophage phénicien contenant la dépouille d’un prêtre. Dans cette seconde partie, moult rebondissements vont accompagner Théo dans ses pérégrinations. Il va faire la connaissance du vicomte Stanislas de Cambrais, un personnage étonnant qui vit en compagnie de deux automates conçus par feu son fils et de sa fille Léone. Il accompagne aussi son ami Claude à des soirées spéciales. Messes noires, cérémonies païennes et spiritisme sont au programme de cette histoire. Evidemment, toutes ces pérégrinations lui permettent d’avancer dans son enquête et bien sûr de comprendre quel secret se cache dans le sarcophage. Au dessin, Oriol enjolive ce récit de son dessin à l’atmosphère nébuleuse, voire ténébreuse. Son travail graphique aux couleurs vives apporte une touche d’originalité supplémentaire à cette aventure elle aussi très originale dans le Paris de la Belle Epoque.