L'histoire :
Alta Donna est une petite ville côtière où il fait bon vivre : soleil à profusion, plage… Dans ces conditions, il est logique que Nola, jeune écolière, soit peu attirée par l’école ou les devoirs. La jeune fille a peu d’ami(e)s, puisqu’on n’en dénombre qu’une seule : Pumpkin, une fille plus vieille de deux ans. Toutes deux se sont trouvées autour de leur caractère atypique et asocial. Après avoir aidé son nouveau voisin de classe, Damiano, en cours de math, Nola noue pourtant le contact et sympathise. Plus tard, en passant devant une salle, Damiano intervient pour s’expliquer avec sa sœur, haranguée par son prof. Il s’isole avec elle et Nola tend l’oreille. Elle entend alors quelques phrases, qui insistent sur l’importance de ne pas se faire remarquer. Nola s’imagine alors moult explications, telles que la fugue, des espions, des témoins de meurtres, etc. Elle décide de découvrir le secret qu’ils s’emploient à dissimuler et commence tout d’abord par suivre Damiano après l’école…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Prévue en 3 tomes, Alta Donna se destine avant tout à un lectorat plutôt féminin et jeune de surcroit. L’histoire est concoctée par Mathieu Mariolle, scénariste à la fois coutumier d’univers sombres (Smoke city), mais aussi de séries plus légères (l’adaptation de Foot 2 rue). Le décorum est assez sympathique, jouant la carte de l’humour à fond les ballons, au travers de situations donnant souvent lieu à des quiproquos intéressants mais aussi de dialogues réalistes. Très « ciblé » adolescent(e), Alta Donna met aussi en scène des aspects fantastiques, avec la présence de deux mystérieux individus qui titillent la curiosité. Le seul véritable bémol se situe au niveau du rythme, un peu lent par instant, sans aller jusqu’à parler de longueurs. Les dessins sont l’œuvre de MiniKim, une jeune femme, qui propose des planches très dynamiques côté design, rappelant certains animés. Colorisés par Pop, les planches nous promènent au travers un univers enchanteur, dont les teintes nous éblouissent les mirettes par leur diversité. Si les termes « lol », « kiffé », « mdr » font parti de votre langage, n’hésitez pas, mesdemoiselles, à vous ruer sur ce titre qui vous est destiné, vous ne devriez sûrement pas le regretter !
