L'histoire :
Nola n’en finit plus de se lamenter. Elle veut que le téléphone sonne et qu’au bout de la ligne, ce soit Damiano qui demande à lui parler. Pourtant rien ne se passe et la jeune fille, déçue, prend un bain pour décompresser. Alors qu’elle profite des joies aquatiques, le téléphone sonne enfin. Elle sort à toute allure, mais a la désagréable surprise d’entendre que l’appel concerne sa mère. Le lendemain matin, elle se lève tant bien que mal, car elle doit retourner à l’école et, pour le coup, elle espère bien tomber sur Damiano ! Nola n’a pas le temps de lui dire un mot que le surveillant leur somme de se rendre en classe. Les cours passent et le temps de l’intercours, elle croise sa copine Pumpkin. D’emblée, elle évoque l’étrange soirée, mais cette dernière avoue ne se rappeler de rien. Les cours terminés, la mère de Nola l’appelle pour lui remémorer qu’elles doivent toutes deux se rendre à un gala. La jeune fille part alors s’acheter une robe et tombe sur Ines qui se rend à un rencard avec Raggazzo…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce titre arrive tout de même à nous surprendre, dans un genre habituellement ancré dans un classicisme convenu. La solution : mettre du fantastique dans la romance ! Avec un humour pétillant, ce second tome se situe dans la droite lignée du précédent. Nola est une jeune fille plutôt fantasque et ses réactions sont souvent très drôles. L’aspect mystérieux du titre vient du fait que les personnages d’Ines et de Mariano semblent cacher quelque chose, ce qui au fil des pages s’avère exact… On obtient de nombreuses réponses, mais de nouveaux mystères viennent également se greffer. Le scénario remplit bien son office et joue la carte du dynamisme. Les dessins de MiniKim sont une nouvelle fois bien réalisés, le style très rond des personnages ne plaira certes pas à tout le monde, mais il possède une certaine originalité. Tout au long de ces 128 pages, aucune baisse de régime ne se fait sentir. Certaines planches sont même assez poétiques (page 30). Les couleurs de Pop n’y sont pas pour rien, avec leur déferlante de teintes et d’effets. Une histoire moderne toujours aussi sympathique, à mi chemin de la BD et du manga, qui arrive à trouver une identité propre…
