L'histoire :
Sur Bételgeuse, Kim et ses amis viennent de vivre des aventures incroyables au coeur d’une profonde gorge luxuriante de verdure. Ils ont découvert quelques secrets sur la biodiversité de la planète et ont approché de près un être fabuleux : la mantrisse. Après leur accident de moto volante, ils ont été remontés au bord du gouffre par des animaux intelligents, les iums. Mais une entorse à la cheville d’Hector les contraint à attendre un peu, dans un campement de fortune, avant de rejoindre leur village à pied à travers le désert. La jeune Maï Lan, qui a bénéficié d’une de ces fameuses pilules bleues délivrées par la Mantrisse, voit ses cheveux et ses seins pousser. Encouragée par ces nouveaux attributs, elle aimerait conquérir le coeur d’Hector qui lui est amoureux de Kim… qui elle n’a envie de personne pour le moment. Kim perçoit alors un appel télépathique de la mantrisse. Elle part seule à dos d’ium et fait une rencontre absolument incroyable avec un extraterrestre venu de la planète Antarès, Sven. Ce séduisant personnage, qui connaît tout d’elle, se met alors à lui expliquer l’harmonie qui s’orchestre entre Aldébaran, Bételgeuse et la mantrisse…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après une foule d’aventures écologiques palpitantes sur deux planètes à la biodiversité disparate, voici enfin venu le temps des révélations. Le moins qu’on puisse dire, c’est que la patience du fan est ici hautement récompensée. Au scénario, au dessin et à la couleur, l’imaginatif Léo lève brusquement le voile sur de nombreux mystères qui nous tenaient jusqu’alors en haleine. Ces révélations sont même tout à coup si abondantes qu’on aurait presque préféré qu’il en garde un peu sous le pied pour la suite. Au cœur de l’aventure se trouve bien entendu la mantrisse, être fantastique et intelligent, autour duquel s’organisent les rouages biologiques des 2 curieuses planètes. Mais comme Léo a d’ores et déjà prévu d’entamer un troisième cycle aux Mondes d’Aldebaran sous le nom d’Antarès, il y a fort à parier qu’il nous réserve encore des surprises pour un nouvel écosystème fantastique. Bien entendu, cette avalanche d’explications s’accompagne d’un dessin réaliste moins axé sur les décors que sur les personnages, alors que ce n’est pas ce que Léo réussit le mieux. Mais ce serait là une bien maigre raison de passer à coté de cette épopée galactique pas comme les autres, dans laquelle Léo s’efforce surtout de révéler les faiblesses d’une humanité bien irresponsable. Vivement Antarès !