L'histoire :
Maï Lan, une jeune fille, vît avec ses parents dans un désert de la planète Betelgeuse. Ils ont construit une petite maison avec les débris d’une navette. Ce jour-là, Maï prévient ses parents de l’arrivée imminente d’une baleine des sables, qui fonce droit sur leur maison. Ils se mettent à l’abri sur des rochers et observent le comportement de la baleine. Elle frôle de justesse leur maison, mais détruit le réservoir d’eau. Quelques instants plus tard, des hommes arrivent à bord d’un véhicule roulant. Le colonel Donovan et trois soldats viennent rendre une petite visite à la famille. Visiblement, leur visite ne plait pas au père de Maï. En effet, le colonel explique qu’il est venu chercher Maï Lan pour l’emmener dans leur village. Son père s’oppose violement à cette action et demande à sa fille de déguerpir au plus vite. Elle n’a pas le temps de réagir, qu’un soldat la capture. Son père tente de l’aider mais il est aussitôt assommé. Les hommes repartent avec la jeune fille dans leur véhicule. Sur la route, ils stoppent leur engin car ils assistent à un étrange phénomène : une espèce de plante se met à pousser au milieu du chemin. Elle prend l’aspect d’un ballon et se déploie dans les airs sous le regard ahuri des quatre hommes. Maï Lan profite de leur inattention pour s’enfuir vers le canyon. Elle tombe nez à nez avec des « Iums » qui la prennent sous leur protection…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec cet album, Léo démarre un second cycle d’Aldébarran, lançant par là-même l’œuvre bien plus vaste des Mondes d’Aldébaran. Après avoir raconté dans un premier cycle les aventures insolites de Kim Keller sur la planète Aldébaran, il reprend tout autre chose sur une autre planète colonisée par des humains, la planète Bételgeuse. On comprend rapidement que la mission de colonisation tourne mal : dès leur arrivée, une partie de l’équipage reste bloquée, tandis que l’autre partie demeure dans le vaisseau en orbite. L’incident est à l’origine de la discorde qui sème le trouble dans la petite colonie survivant sur la planète. Cette base de départ met en place ce second cycle de façon optimale. Léo est en train de s’imposer comme un maître de l’anticipation, option colonisation planétaire. Sur Bételgeuse comme sur Aldébaran, on découvre au fil de la lecture une faune et une flore surprenantes de réalisme, d’une inventivité remarquable. Léo mélange les détails techniques, biologiques et physiques, pour créer un monde sensé. Il ajoute à cela un suspens qui reste soutenu tout au long de l’histoire, pour scotcher le lecteur jusqu’à son terme. On attend qu’une seule chose après cela : connaître la suite des évènements. Un régal…
