L'histoire :
Kim a été envoyée sur la planète Bételgeuse au secours d’une colonie terrienne en péril. Elle est entrée en contact avec deux communautés de survivants à la surface de cette planète à l’écosystème insolite et merveilleux. D’un côté, un groupe de militaires impose le dictat de l’ordre et des règles de précaution : quand on ne connaît pas, on tire. De l’autre, une communauté écologiste plus humaine fait son possible pour démontrer que les espèces vivant à la surface sont « intelligentes ». En ce sens la colonisation de Bételgeuse par l’homme est une ignominie. Tous tentent de cohabiter le temps d’une excursion à la recherche des mécanismes écologiques de la planète. Mais les relations dégénèrent rapidement. Pour éviter que l’on ne tire sur un « Ium », sorte de panda intelligent, Kim prend une balle perdue dans le ventre. Tombée dans une rivière souterraine en compagnie d’Hector, elle est considérée comme morte pour les militaires qui en profitent pour prendre la direction de l’expédition. Toutefois, miraculeusement rescapés dans une caverne, Kim et Hector font des rencontres aussi étranges que dangereuses…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C’est terrible : à chaque épisode de Bételgeuse, on trépigne de découvrir la suite. Leo (Trent, Kenya, Dexter London...) a un talent incroyable pour ménager le suspens et délivrer à la fois des réponses issues de son imagination limpide et fertile. Les adeptes de la série seront satisfaits de découvrir la façon dont Kim se sort de sa douloureuse situation. Sans compter les nouvelles espèces, et de nouvelles logiques écologiques développées par ce formidable créateur d’univers. Mais le cœur de cette aventure fait surtout montre d’humanisme. De la définition du concept d’« intelligence » à la dénonciation de l’expansionnisme viscéral de l’homme, Léo nous injecte un peu d’humilité. Que sommes-nous finalement dans l’univers ? Philosophie, politique, écologie, humanisme… les aventures de Leo sont décidément bien complètes. Cette série de science-fiction ravira même les lecteurs allergiques au genre. On ne saurait trop leur conseiller de lire les 8 tomes précédents (5 du cycle d’Aldebaran + les 3 premiers tomes) car pris isolément, ce quatrième épisode est un peu vide de sens. Allez, courage, le second cycle des mondes d’Aldebaran se clôt au prochain tome… en attendant le troisième cycle, Antarès !