L'histoire :
Le module du vaisseau de Kim Keller se pose enfin sur Bételgeuse. Leur ordinateur de bord étant hors d’usage, l’atterrissage est effectué par le lieutenant Hudson, en mode manuel. Le module se pose près d’un canyon, avant de glisser et de basculer le long de la paroi. Il se coince heureusement dans les branches d’un arbre géant. Kim et le colonel sortent du module pour tenter de le faire descendre à l’aide d’un treuil. Surgit alors une étrange créature verte qui fixe du regard le colonel. Soudain, un dard sort du corps de la créature et transperce le colonel avant de l’emmener. Kim est sous le choc. Le lieutenant tente de tuer la bête, sans succès. Choqués, ils réussissent quand même à descendre le module en bas du canyon. Ils restent à bord afin de reprendre des forces et dormir pour partir au petit jour explorer la planète. Au matin, le lieutenant distribue des armes aux autres et préparent l’aérojeep. Ils montent ensuite tous à bord afin de commencer l’exploration. Ils longent la rivière, la chaleur est suffocante. Ils croisent des animaux plus étranges les uns que les autres. L’un d’eux est pris dans un piège visiblement fabriqué par des humains. Ils tombent alors nez à nez avec un village de survivants. L’accueil est chaleureux, Kim parle avec le chef du village, Tazio Menegaz, pour avoir des réponses aux évènements étranges qu’ils ont croisé depuis leur contact avec le grand vaisseau…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le second tome du second cycle des Mondes d’Aldébaran reste dans la lignée des albums précédents. L’auteur Léo captive le lecteur de par son scénario admirablement construit. En effet, l’enchaînement avec le premier tome se fait naturellement, le suspens démarre dès les premières pages et il nous tient en haleine tout au long de l’histoire. Plus on avance dans la lecture et plus le mystère s’épaissit. L’intrigue se complexifie au fur et à mesure des rencontres par le groupe de Kim. Une faune étrange peuple cette planète, d’étranges plantes se manifestent près des humains, sans qu’ils en comprennent le sens. Des animaux, les Iums, semblent doués d’intelligence… et surtout qui est le responsable du virus qui paralyse les ordinateurs de bord des vaisseaux ? Les réponses viendront bien sûr au fil des albums. Le trait de dessin de Léo contribue aussi au succès de cette série. Son style réaliste particulier, presque « naïf » ou un peu rugueux au départ, finit par convaincre les plus endurcis. La représentation de la faune et de la flore, semble tout droit sortie d’un documentaire animalier sur les formes de vies extraterrestres. On s’y croirait, tant le réalisme est surprenant. Enfin, on note aussi que Léo n’oublie pas de représenter la gente féminine dans sa plus simple expression… pour le plus grand plaisir des yeux !