L'histoire :
Pas facile d’être une tortue. Caroline est véritablement un membre de la famille de Boule à part entière, mais elle ne peut pas toujours participer aux promenades et aux jeux de son Bill adoré au même rythme que les autres. Boule et Bill vont redoubler d’inventivité pour lui faire plaisir et l’impliquer davantage. Attention, Bill n’a qu’à se tenir à Caro (jeu de mots facile) et tout ira bien.
Un jour, le père de Boule, un farfelu, fait voler un avion et exclut Bill de l’action. L’avion guidé maladroitement entre dans la niche de Bill... qui ne veut pas le rendre.
Un autre jour, le père de Boule organise un jeu de pistage digne d’un chien policier. Il a caché dans la maison des biscuits. Boule et son copain Pouf mangent tous les biscuits...
Bill est élevé au rang d’inspecteur. Il peut prendre toutes les pauses canapés qu’il souhaite.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Boule et Bill, monument de la BD d’humour et enfantine, enchantait parce que Roba s’était inspiré de son propre fils pour le personnage de Boule et il mettait en scène Bill, son propre cocker. Dans son héritage, on retrouve un univers de family strip fort drôle et réussi, qui fait rire... par moments. Bill est la vedette des gags, la source inépuisable d’effets comiques. C’est un brave animal qui vit son existence de meilleur ami de l’homme et assume sa condition de chien au sein d’une famille adorable. Ses préoccupations sont celles que peut avoir un chien de compagnie. On peut comparer cette série avec Blondie ou Sylvie, des family strip traditionnels. Ici, l’histoire est axée sur le chien intelligent et le garçonnet plutôt que sur les problèmes conjugaux. Toutefois, cette série trop conventionnelle renvoie l’image d’une famille modèle. L’humour date un peu. L’excellence graphique ne parvient pas à sauver l’ensemble. L’enfant lit et s’amuse, l’adulte s’ennuie. L’amabilité du légendaire petit cocker ne suffit plus à renouveler le niveau des gags très convenus avec souvent une chute des plus prévisibles. L'opus dévoile à la fois du pour et du contre. S’il ravit les enfants (qui préfèrent des séries plus modernes comme Charlie Brown ou Snoopy (Les Peanuts), il déçoit les adultes. A noter, chaque gag porte au-dessus un petit chapeau avec Bill ou Caroline en situation comique.
