L'histoire :
- Boule : gamin rouquin et jovial, vêtu d’une salopette bleue, maître d‘un cocker fou.
- Bill : chien fou et jovial, également rouquin, muni d’un flair acéré en matière d’os et d’une paire d’oreilles très pratiques, faisant preuve d’une fidélité sans faille envers son jeune maître.
- Technique de lavage de cocker numéro 1 : primo, enregistrer une conversation de famille portant sur le sujet, sur un lecteur MP3. Secundo, diffuser largement dans la maison en attendant sur le seuil que Bill franchisse la porte du jardin, en douce…
- Technique de lavage de cocker numéro 2 : primo, montrer à Bill qu’un sucre (miam !) se dilue dans un verre d’eau, et que c'est drôlement bon. Secundo, lui faire croire que maman a renversé une boîte entière par erreur dans la baignoire…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les revoilà et ils n’ont pas pris une ride ! Ce 31e album de cette série culte est néanmoins un peu particulier, car c’est le premier publié après la mort de Roba, le papa de nos deux petits rouquins. Sur le précédent opus, c’était déjà Martin Verron, ancien assistant de Roba, qui assurait la reprise du dessin, dans le plus grand respect des rondeurs graphique de son maître. Par petites touches, il insuffle cette fois un peu plus de modernité, dans les courbes des personnages ou sur le décorum dans lequel ils évoluent, mais sans en fausser le cadre. Ainsi par exemple, Boule a des chaussures plus modernes, mais toujours sa salopette bleue ; la coupe de cheveux de la maman est un peu moins ringarde, mais toujours sixties. Les idées de gags, ici assurée par le trio Chric, Pierre Veys et Eric Corbeyran (et oui, il est partout !), sont également subtilement rénovées. On y parle d’Internet, d’halloween, d’écologie, de lecteur MP3, de théorie du chaos, sans en faire de trop. L’ambiance bon enfant et consensuelle des gags est évidemment toujours de mise… Mais les scénaristes réussissent cette fois le tour de force de renouveler des chutes un peu plus percutantes, sans dénaturer le ton de la série. Chapeau !