L'histoire :
Boule apporte à ses parents un carnet de notes catastrophique. Après un accès de colère, son père prend des mesures draconiennes : confiscation de l’Aië-phone, suppression des jeux vidéos, fouille surprise de la chambre… Exténué par son travail, le papa de Boule décide que sa famille doit partir en vacances à la campagne. Après un détour dû à un GPS défectueux, les compagnons de Bill arrivent sur place, prêts à se reposer. Boule et Bill s’amusent et profitent à fond de ces moments de siestes, bronzage, rodéo, chasse aux poules… De retour à la maison, Bill reprend sa vie détonante de chien. Caroline, sa tortuesque amie, l’aide alors à embobiner la famille pour que le chien réalise ses nombreuses bêtises. Plus tard, Pouf et Boule s’associent à Bill lors de la fête d’halloween pour terroriser le quartier et récupérer le maximum de bonbons. Mais le malicieux cocker réussit à tout garder pour lui… Boule connaît ses premiers émois face à une jolie brunette de l’école, délaissant ainsi le pauvre Pouf. Caporal, le chat des voisins, ne se laisse pas intimider par Bill et sa meute, et demande de l’aide à ses lointains cousins du cirque de quartier pour pouvoir se venger…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La célèbre BD belge créée par Roba sur l’amitié entre Boule, le petit garçon, et son cocker Bill, revient dans ce 35ème tome avec toujours Laurent Verron aux crayons. Depuis 2003, ce dessinateur a pris la relève de cette mythique amitié en gardant fidèlement le trait et l’humour de la série originale. En conséquence, la série manque malheureusement d’un souffle nouveau et peine beaucoup à se renouveler. L’auteur se risque pourtant à quelques essais de modernité, en infusant des éléments actuels dans ses histoires, comme l’indispensable Smartphone ou des consoles de jeux dernières générations. Ces incursions anecdotiques dans ce décor sentent bon la naphtaline. De plus, les gags ne sont pas toujours drôles et les histoires restent sans surprise. Heureusement il y a le dessin ! Le trait de Verron est beau, maîtrisé, artisanal. Se plonger de nouveau dans ces traits après quelques années vous fera l’effet d’une madeleine de Proust… Loin d’être le meilleur de la série, ce tome et ses histoires naïves pourront néanmoins combler les fans de la première heure et les lecteurs les plus jeunes.
