L'histoire :
Le père de Boule propose à toute la famille de visiter quelques châteaux forts du moyen-âge dans les environs. Le but de la manœuvre est avant tout pédagogique : il s'agit de renforcer son bagage culturel historique. Boule est emballé par cette proposition. Bill aussi est de la partie pour choisir le premier lieu à visiter. Le père de famille énumère les châteaux en fonction des spécificités de chacun. Soudain, Bill aboie sur le château du Duc Enguerrand. Ils partent donc tous ensemble faire la visite de celui-ci. Voilà un magnifique château avec une spécificité que Bill connaissait déjà : la passion des chiens du duc et de ses multiples statues de canidés…
Alors qu’ils sont en train de faire une nouvelle visite de château, les parents de Boule viennent de perde Bill dans les couloirs. Ils tombent alors sur le conservateur du lieu qui, justement, vient les avertir de l’endroit où se trouve leur fils Boule. Il se trouve scotché depuis un moment dans la salle d’armes, en face d’armures de chevaliers. Mais c’est Bill, leur chien, qu’ils cherchent. Pas de problème pour le conservateur qui sait où se trouve le chien. Il est aussi resté scotché devant la collection unique d’armures de chiens de chevaliers…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Boule et Bill a été imaginé et dessiné par Jean Roba dans les années 1970. Ce 42ème tome poursuit l'œuvre de manière très fidèle. Le duo Christophe Cazenove et Jean Bastide collaborent depuis plusieurs tomes déjà sur la reprise, pour donner un second souffle à cette série devenue culte pour de nombreuses générations de lecteurs. En effet, on a tous eu un album de Boule et Bill à un moment de notre jeunesse qui nous a marqué. Les auteurs nous emmènent ainsi gentiment sur le format classique habituel : des histoires courtes ponctuées de gags. Ils offrent néanmoins un fil conducteur à Boule et à sa petite famille, celui de visiter moult châteaux forts afin d’améliorer leurs connaissances historiques. Evidemment, l’environnement est propice pour Boule et son chien Bill, à faire quelques bévues et boulettes. Hélas, les chutes humoristiques ne sont vraiment pas à la hauteur : trop basiques, voire totalement creuses, pour certaines histoires. L’originalité pour donner un élan supplémentaire aux aventures de Boule et Bill reste minimale et c’est bien dommage. Le dessin de Bastide colle en revanche à la perfection au dynamisme de Roba. Il reste impeccable de bout en bout, préservant le caractère graphique propre de cette série jeunesse.
