L'histoire :
Ce tome reprend les 3 albums de la série : La Prophétie (2006), La Fin des temps (2008) et En un jeu cruel (2011) :
Wismerhill et ses alliés ont livré un combat dantesque pour triompher lors de la bataille pour la Porte des Enfers. Les sacrifices ont été nombreux et les victimes innombrables. Après ce carnage, le protégé des Vents aspire à vivre en paix sur la Terre. Mais c'est sans compter sur la rage destructrice qui s'empare de la Lune Noire. C'est donc une victoire des plus étranges, sans jubilation, comme si avoir survécu avait été pire qu'avoir succombé. La Lune Noire accuse en effet son fils de l'avoir trahi, en l'empêchant de devenir un Dieu.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec ce 5ème volume d'Intégrale, c'est un vrai déluge de combats et d'images ahurissantes qui attend le lecteur. La prophétie marque la confrontation promise entre Wismerhill et la Lune Noire. Le récit traduit une belle intensité dramatique, véritablement sublimée par le dessin de Cyril Pontet. L'illustrateur brille comme les mille feux d'un diable, choisissant désormais un style beaucoup plus réaliste. Chaque planche fourmille de détails sans pour autant surcharger l’œil. Et comme le tout s'articule autour de combats dantesques, quoi de mieux que des doubles planches pour mettre en scène d'homériques batailles où des armées entières s'affrontent ? Dans cette fin qui s'amorce, Froideval fait de Wis' une sorte de Noé, mais en version guerrier, bien évidemment. Alors qu'un compte à rebours fatidique s'annonce, le personnage-clé organise la survie des siens face à l'apocalypse annoncée. La fin laisse ainsi de grandes pistes ouvertes, comme si elle n'en était pas une ! Une page se tourne sur la série au long cours... 20 ans d'existence lorsque La Fin des Temps est publiée. Puis l'album qui clôture ce volume renoue avec un style graphique plus simple. Fabrice Angleraud signe le dessin d'En un jeu cruel, qui nous conte comment Wis' est venu en ce bas monde. Ce clin d’œil sympathique au personnage laisse aussi la part-belle à l'humour. Qu'on aime ou pas Les Chroniques de la Lune Noire, on restera de toute façon babas face aux planches somptueuses de Cyril Pontet pour ses 2 derniers albums de la série !