L'histoire :
Le clan des Greenwald envoie une délégation au château de Lord Héron. Ils viennent en effet d’apprendre la mort subite de leur chef Sobold. Celui-ci venait à peine d’épouser Aylissa, du clan des Sudenne, qu’il mourrait dans ses bras. Ce décès brutal pose question. Les hommes de la délégation se dépêchent d’atteindre le château afin de voir la dépouille de leur chef. Afin d’étouffer tout soupçon, Aylissa fait brûler le corps au plus vite. Sioban et Seamus assistent à la cérémonie de crémation, mais il ne sont pas dupes. Sioban se doute que les cendres cachent bien le secret de la mort de Sobold. La délégation des Greenwald arrive au château et remet en cause leur allégeance au clan des Sudenne. Ils n’acceptent pas de se retrouver sous les ordres d’Aylissa. Afin de calmer la tension qui monte entre les deux clans, Sioban montre au chef de la délégation des Greenwald qu’elle possède le Harfingg, le bâton qui permet de faire obéir le Niddhog. Il comprend alors que ce bâton fait d’elle la femme la plus puissante de la contrée. Sioban, pourtant, ne souhaite qu’une chose : la paix et le respect de chacun des clans. La nuit venue, Aylissa rend visite à Eric O’Kallan dans le but de le séduire, pour mieux le manipuler…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Jean Dufaux et Paul Teng poursuivent leur collaboration avec ce 4ème cycle de la Complainte emmené par l’héroïne Sioban, la fille des Sudenne. L’intrigue de ce second tome du quatrième cycle se construit cette fois autour de la cousine de Sioban, Aylissa. Ce personnage aux facettes multiples use de ses charmes et de magie pour manipuler dans l’ombre, en quête de pouvoir, tandis que Sioban met toute son énergie au service de la paix dans les clans. L'ombre du mal se développe dans le dos de Sioban, présageant moult traitrises et difficultés à venir pour la fille des Sudenne. Elle va avoir aussi fort à faire avec l’arrivée du clan des sacrifiés, bien décidés à récupérer le Harfingg, le bâton permettant de contrôler le dragon Niddhog. Jean Dufaux est gage de qualité, de constance et de maîtrise sur son scénario. Les intrigues et les rebondissements assurent un rythme fluide et dynamique à la saga. Au dessin, Paul Teng apporte lui aussi une rigueur graphique, en adéquation avec le récit. On plonge facilement dans l’histoire sans pour autant avoir besoin de maîtriser les autres cycles. Ce second tome se termine avec une tension bien tendue, qui donne rudement envie de lire la suite... à venir.