L'histoire :
De retour au château de sa mère, lady O’Mara, Sioban s’entretient avec elle sur les nouvelles du pays. Elles sont mauvaises. En effet, il semble que certains clans se rebellent contre l’autorité des Loups Blancs de la famille de Sioban. Evidemment, à la tête de ce mouvement, c’est sa cousine Aylissa qui mène la révolte. Lady O’Mara se pose des questions sur cette cousine et son comportement. Sioban lui explique que c’est une personne très belle et très douce mais qu’elle possède un don pour charmer les hommes dans le seul but de les manipuler. Elle reste toujours légère et d’humeur égale, même lorsqu’elle frappe à mort. Sa cousine est donc très dangereuse, d’une beauté certaine même si une cicatrice lui marque le visage. Au même moment, Aylissa s’entretient avec des chefs de clans afin de les faire basculer dans son camp. Elle s’entretient plus particulièrement avec un banni d’une famille noble, qui lui raconte une étrange histoire, celle d’une sculpture qui remonterait au temps ou les Moriganes régnaient sur l’Erun Dulea. Elle représente celle que l’on nomme la Bien-Aimée. Elle semble inaltérable au point que le temps ne semble pas avoir de prise sur sa réelle beauté…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce quatrième tome du cycle « Les Sudennes », emmené par l’héroïne Sioban, la fille des Sudenne, montre encore une fois que rebondissements et fourberies font bon ménage. Jean Dufaux et Paul Teng construisent l’intrigue autour de la cousine de Sioban, Aylissa, qui ne cesse de poursuivre sa quête de pouvoir sur l’Erun Dulea. Tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins. Pour cela, elle tente de soudoyer le plus de chefs de clans pour renverser la situation. Cela ne suffisant pas, un lord banni, Henry Gerfaut, lui conte l’histoire d’une étrange statue représentant une Morigane d’une grande beauté. Le secret qu’elle contient est de nature à changer bien des choses. Ruses et fourberies vont donc défiler pour, d’un côté, permettre à Aylissa de consolider son pouvoir... tandis que dans le camp de Sioban, la contre-attaque s’organise subtilement. Au dessin, comme pour les précédents tomes, Paul Teng maîtrise son sujet et fournit une partition graphique fluide et dynamique, collant parfaitement au registre du récit légendaire. Un cinquième et dernier tome devrait répondre à toutes les intrigues mises en œuvre dans ce quatrième cycle... qui rompt donc avec la dynamique tétralogique de la série.