L'histoire :
Sobian et Seamus arrivent presque au terme de leur voyage, le château de Lord Heron. Avant d’arriver chez son oncle, Sioban décide de passer voir la fameuse porte des gardiens. Ils arrivent alors au lieu-dit et aperçoivent des candidats bien décidés à tenter leur chance face à cette porte mystérieuse. L’un des hommes, un seigneur de la guerre, demande au gardien l’autorisation d’essayer. Il est persuader de réussir à l’ouvrir et d'ainsi devenir le maître de ce qui se tient derrière. Le gardien, en contrepartie, lui demande un mois de sa vie pour qu’il puisse passer et tenter sa chance. Sioban et Seamus observent le candidat en compagnie de ses hommes se diriger vers l’immense porte. Il lance sa hache de toutes ses forces contre la porte, mais rien n’y fait. Sa hache ne fait que rebondir dessus sans même l’égratigner. Le gardien observe de loin ce pauvre malheureux. Il sait déjà que c’est un échec. Sioban demande alors au gardien si elle est digne d’entrer dans la légende de la porte. Le gardien lui demande son nom et apprend que c’est une fille des Sudenne. Il souhaite alors voir sa main pour vérifier si elle dit la vérité…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Jean Dufaux sera donc accompagné du dessinateur Paul Teng pour le 4ème cycle de la Complainte, emmenée par l'héroïne Sioban, la fille des Sudenne (c'est le nom du cycle). Et cela avant même que Béatrice Tillier n'ait achevé le 4ème opus du cycle précédent dont elle a la charge – les tomes 11 et 12 sortiront donc... plus tard. Sioban repart ainsi à l'aventure en compagnie de son protecteur, Seamus, en visite chez Lord Heron, le frère de son défunt père. L’intrigue se construit autour d’une mystérieuse porte des gardiens. Un lieu étrange gardé par un gardien qui surveille chaque personne qui tente sa chance pour l’ouvrir. Personne ne sait vraiment ce qui se cache derrière, mais tout semble indiquer qu’un cracheur de feu n’est pas loin. De plus, Sioban découvre la fille de son oncle, une jeune femme au caractère bien trempée voire teintée de folie, avec laquelle elle va avoir du fil à retordre. L'héritage de sa famille pèse lourd dans cette affaire et la porte semble détenir un secret cachant un pouvoir immense. Dans cette histoire, on plonge vraiment dans la légende, la magie et la superstition. Sioban en tout cas va faire face à son destin de fille des Sudenne, une jeune femme courageuse et intrépide. Le dessin de Teng est impeccable. L'artiste néerlandais est fidèle aux codes graphiques du premier cycle dessiné par Grzegorz Rosinski. Son trait réaliste se marrie parfaitement à l’univers imaginé par Jean Dufaux. Un retour aux sources qui marque le grand retour de Sioban.