L'histoire :
La fleur géante, meilleure amie de Couette est apathique. La petite fille aux cheveux verts ne tarde pas à comprendre d’où vient le problème : le pot est trop petit pour accueillir les racines de sa protégée. Un coup de masse bien placé et le problème est réglé ! Maintenant qu’elle est plus à l’aise, elle peut prendre place en terre, là où habitent toutes sortes de créatures. Avec un peu de chance, il y aura de la place pour tout le monde ! Depuis que les racines plongent sous terre, Couette se sent d’humeur spéléologique. Aussi part elle en exploration avec Petit Mouton noir. Equipés d’une lampe qui ne tarde pas à s’éteindre, ils continuent leur chemin à travers les galeries souterraines, à tâtons… Bientôt ils se cognent contre quelqu’un… la Taupe ! Ils sont arrivés par hasard chez elle. Invités à boire le thé, les nouveaux amis font connaissance. Quand un bruit énorme accompagne la tanière qui s’ébranle. La Taupe se rue dans la chambre de ses enfants pour s’assurer que tout va bien. Les racines de la grande fleur sont responsables de tout ce chamboulement, elles percent les murs et renversent tout le mobilier. Ça pourrait pourtant s’avérer pratique, puisque des petites fleurs luminescentes apparaissent et apportent une douce lumière à la chambrée.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Troisième et dernier tome des aventures de Couette, Adopte moi ! reste dans la lignée des précédents volumes : une BD enfantine au message d’amour universel et à l’humour subtil. D’ailleurs, il faut parfois s’y reprendre à deux ou trois fois pour comprendre le mini gag. Ce n’est pas gênant, ça implique juste d’être attentif à chaque planche, en prenant le temps de bien la parcourir. Quasiment sans parole, le message repose sur l’image composée par Minikim et scénarisée par Séverine Gauthier. Instillant poésie et valeurs morales, les aventures de Couette, destinées avant tout aux plus petits, pourraient bien surprendre les parents par la fraîcheur et l’intelligence de leur propos. Au pays de Couette, tout n’est que rire, sourire et volupté. Aucune place pour des émotions ou des sentiments qui ne seraient lumineux ; et même quand il pleut, la petite fille aux cheveux verts illumine le monde de son espièglerie à toute épreuve. Les codes employés parleront directement aux enfants tant l’univers est douillet et chaleureux. Le gag intitulé Le souhait 3 illustre bien cette atmosphère et ne manquera sans doute pas de rappeler des souvenirs aux parents. Cette mini-série acidulée aux couleurs sucrées est à mettre entre toutes les mains et à déguster sans modération. Le hic, c’est qu’avec 32 pages, ce dernier tome passe à la vitesse d’un Petit Mouton qui dévale un toboggan.