L'histoire :
À la frontière du pays du peuple du dragon, le sanguinaire Suo-Le-Rouge rassemble son armée du peuple du loup, afin de lancer l’assaut final face à l’armée de la coalition, composée du peuple du dragon, du singe et du phénix, dès le lendemain matin. Du côté de la coalition, si le nombre de combattants les rejoignant ne cessent d’augmenter, leur nombre est encore très inférieur à l’ennemi. Il va leur falloir l’aide des Dieux pour résister et éliminer le tyran. En plus de repousser la menace, la guerrière Griffe Blanche va également devoir régler une affaire personnelle. En effet Braise, son phénix, qui vient de survoler le camp ennemi, lui apprend que la proie qu’elle poursuit depuis longtemps est bien présente au sein de l’armée de Suo-Le-Rouge. De son côté, l’espiègle Taho-Le-Vif, qui a hérité du pouvoir de cracher des flammes d’un dragon royal, décide de quitter ses amis et de ne pas prendre part à la guerre. Après avoir sauvé l’œuf du dragon Roi et vengé la mort de ses parents, le jeune homme estime avoir fait le tour de ses aventures. Il reprend la route, d’autant que Griffe Blanche ne semble pas l’apprécier comme lui l’apprécie. Dans le même temps, le Lieutenant Foudre boit pour tenter de faire taire ses sentiments pour la jeune femme. Cette dernière le torture en ne voulant ni repousser ses avances, ni les accepter…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après le sauvetage de l’œuf de dragon et la vengeance de Taho, cette troisième partie bénéficie également d’une nouvelle intrigue, en plus de la lutte entre la coalition et le terrible Suo-Le-Rouge. Cette fois-ci, elle concerne de très près l’héroïne qui donne son nom à la série et nous est dévoilée petit à petit, via des flashbacks liés à son enfance, lorsqu’elle suivait les enseignements de Maître Fun en compagnie de son frère. Si on en devine assez vite la teneur de ces origines, l’intrigue reste tout de même agréable à suivre, tout comme la guerre entre les alliés et les loups se déroulant en parallèle. Si les deux enjeux se suivent avec intérêt, on regrettera cependant un trop grand classicisme dans cette dernière partie. On n’est jamais réellement surpris. Une petite déception au vue du potentiel de l’univers mis en place par l’expérimenté Serge Le Tendre (scénariste de La quête de l’oiseau du temps, rappelons-le !). Cet univers est toutefois très justement mis en scène par le maître en 9ème art qu'est Olivier Taduc. Cadrages, découpages, charisme des personnages, décors… Tout y est parfaitement travaillé et détaillé avec énormément de soin, sauvant comme se peut les faiblesses du scénario. Bref, cette conclusion déçoit un peu, mais on pardonnera très vite si un second cycle s’offre à nous prochainement.