L'histoire :
Malgré son inexpérience, Oxana a été choisie pour interpréter Aurore lors de la première du ballet « La belle au bois dormant ». Depuis, elle est jalousée par toutes les autres danseuses, mais aussi détestée par tous les membres de la troupe en général. Qui plus est, la surcharge de travail et de répétition ne lui laisse même plus l’occasion de voir son amie Aria. Et cerise sur le gâteau, son ami Léonide – censé jouer le rôle du prince Désiré lors de la Première – ne vient pas aux répétitions ! De son côté, le directeur Aster compte bien replonger Oxana dans un sommeil éternel, comme cent ans auparavant. Mais pour cela, il a besoin de remettre la main sur la corde magique de son violon. Pour accomplir sa tâche, il peut compter sur son petit-fils, Ludwig le fourbe. Pour découvrir où se cachent les cordes, le jeune garçon a invité Oxana dans un restaurant très chic. Arrivant avec un médaillon et une rose en tissu, il compte bien faire parler la jeune femme… De son côté, Léonide se fait remonter les bretelles par son directeur et grand-père, à cause de son absence aux répétitions et son manque de motivation ! Restant stoïque face à la colère d’Aster, Léonide se voit néanmoins conseillé par son père d’écouter son grand-père, sous peine de devoir dire adieu à sa carrière dans la danse…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si l’idée de départ de revisiter le conte de La belle au bois dormant était plutôt originale, dès le début de la série, on avait pu noter quelques grosses ficelles. Entre les lycéens pas vraiment surpris de voir une élève se réveiller d’un sommeil de cent ans, et l’héroïne pas déstabilisée plus que ça de vivre à une époque qu’elle ne connait pas, et ce sans ses parents, la cohérence était difficile. Le second tome n’avait pas vraiment amélioré les choses, avec une intrigue beaucoup trop fleur bleue. Et malheureusement, ce n’est pas ce tome final qui va changer les choses. Après une grosse partie fort inintéressante, la conclusion en total happy end se révèle aussi incompréhensible que sirupeuse… Entre fable romantique, préoccupations adolescentes et personnages peu charismatiques, cette aventure teintés de fantastique et de surnaturel se noie au fur et à mesure des pages, pour un résultat qui sera finalement assez vite oublié. Reste le dessin qui rappelle les animés des années 80 comme Lady Oscar ou encore Candy. Plaisante, la mise en images reste cependant insuffisante pour sauver la platitude du scénario trop sage et trop propre. Malgré son potentiel, cette série reste une grosse déception.