L'histoire :
Amnésique après un sommeil d’une centaine d’années, Oxana s’est néanmoins fait des amis sur qui elle peut compter, Aria et Léonide. Elle a désormais un rêve et une ambition : devenir danseuse et décrocher un rôle important dans un ballet. Hélas, contrairement aux autres danseurs arrivés en même temps qu’elle, Oxana n’a pas encore eu l’opportunité de se voir offrir ne serait-ce qu’un petit rôle. De plus, le directeur de l’école, monsieur Aster, ne semble pas l’apprécier et demande même à la professeure de la placer en toute dernière ligne lors des répétitions. La jeune femme garde néanmoins espoir et se concentre sur ses pas et postures. Puis, après les cours, elle reçoit la visite de Ludwig, violoniste et petit-fils d’Aster. Etant donné qu'il fête son anniversaire dans la semaine, il invite Oxana à sa soirée. Mais ce n’est pas tout : il précise également qu’il souhaite qu’elle soit sa cavalière. Gênée et flattée à la fois, la danseuse accepte la proposition. Ce qu’elle ignore, c’est que Ludwig l’a invitée sur les conseils de son grand-père et qu’il compte bien profiter de la fête pour lui dérober son pendentif. Un bijou qui lui a été confié par le mystérieux chevalier blanc lorsque ce dernier l’a réveillée de son long sommeil et qu’elle ne doit en aucun cas quitter…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour rappel, cette série propose un postulat de départ intéressant et original. En effet, victime d’une malédiction, l’héroïne se réveille après un sommeil de cent ans, à une époque qu’elle ne connait pas. Dès lors, Oxana se retrouve face à des ennemis : l’homme responsable de la malédiction et son petit-fils. Mais elle peut également compter sur des alliés de poids, comme le mystérieux et masqué chevalier blanc, par exemple. Dans l’univers de la danse classique et des ballets, le sel de l’intrigue reposait alors sur les zones d’ombre et les intentions énigmatiques des différents protagonistes. Sachez donc que ces mystères seront révélés dans cette seconde partie. Et notamment comment le chevalier blanc (dont l’identité secrète l’est autant pour nous que celle de Clark Kent/Superman) a découvert « la belle endormie », ainsi que comment et pourquoi il l’a réveillé. Hormis cela, le reste de l’album imaginé par Karina Lyfoung se révèle simple et monotone. Que ce soit les « gentils » ou les « méchants », on reste beaucoup trop dans les clichés, sans surprise ni nuances. Quant à Oxana, bien que venant d’une autre époque et d’un autre temps, son comportement naïve, silencieuse et suiveuse devient vite fatigant ! Va-t-elle se rebeller un jour ou au moins se mettre en colère ? Côté graphismes, on reste dans un design très propret, très proche des dessins animés japonais des années 80, comme Candy ou Lady Oscar. C’est plutôt joli et ça colle bien avec l’histoire, mais ça manque tout de même de profondeur et de nouveauté. Bref, malgré une idée de départ surprenante, l’intrigue s’enlise et ronronne au cours de ce tome 2.