L'histoire :
Bienvenue dans le foyer de la famille Smala, chapotée par Odilon et Suzy, le père et la mère, qui tentent tant bien que mal de rester « dans le vent » niveau mode, musiques, séries ou nouvelles technologies. Ronald, le grand-frère cool et relax, au grand désespoir de ses parents, a une préférence pour les garçons plutôt que les filles. Magali, la fille, chanteuse dans un groupe avec ses deux meilleures copines, aime changer de garçon comme de chemises. Arthur, le petit dernier, passe son temps collé devant les jeux vidéo. Enfin, Bada, le chat, observe les comportements bizarres de ses maîtres. Comme si la vie de la famille Smala n'était pas suffisamment compliquée, ils accueillent un nouveau pensionnaire : Ewan, le fils adoptifs de Jessica, une amie de Magali. Celle-ci doit partir pour plusieurs mois en Afrique dans le pays d'adoption de son petit ange, pour y régler quelques problèmes administratifs. Les parents Smala doivent donc se remettre dans le coup, eux qui ne se sont plus occupé d'un bébé depuis longtemps. Ils en profitent aussi pour faire le tour du quartier avec le bambin, afin de tout expliquer. Ils veulent en effet éviter les rumeurs de voisinage, que personne ne croit qu'il s'agit du fils de Magali et que celle-ci est une fille mère...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A travers ces 45 « gags », Thierry Robberecht, scénariste de la série, nous parler efficacement et de manière originale des travers de la société actuelle. Qu’il s’agisse de parler de série, de chat, de console de jeux, de musique où encore de la nouvelle manière de draguer, il réussit à nous le raconter via un gag toujours rafraîchissant. Le vrai problème vient toutefois de la chute de ses gags… Robberecht semble en effet avoir du mal à susciter l’esclaffement ou le sourire. Du coup, le gag n'en est plus vraiment un et devient plus une histoire d'une page. Or, une page pour une histoire, c'est plutôt court ! Le scénariste devrait peut-être transformer ses gags en historiette de 3 ou 4 pages (ou plus) pour avoir le temps d’installer et de développer ses histoires. Car on sent, quand il s'attaque à un sujet, qu'il en a sous le pied et pourrait sans problème l'approfondir. Les dessins de Marco Paulo sont quant à eux du même acabit que pour les albums précédents : couleurs plutôt flash, traits énergiques et personnels. Au final donc, cet album plaira sans doute aux ados qui se reconnaîtront dans certaines situations (les parents aussi) mais risque de déplaire à ceux qui s'attendent à des gags tordant. Ils n’y trouveront pas le niveau d'humour que l'on peut découvrir dans des séries phares comme Titeuf ou Kid Paddle…