L'histoire :
En réussissant à échapper aux scientifiques des Forges, Milo, Sirah, Sentinelle et Ripaille ont convaincu deux soldats de les accompagner afin de les aider à retrouver leur amie Valia. Malheureusement, les deux hommes sont particulièrement idiots et ne semblent pas très bien savoir où ils vont… Pendant ce temps, Valia a réussi à triompher de l’épreuve du grand gourou grâce à l’aide de son nouvel ami Azhor. Néanmoins, leur victoire face au serpent géant a provoqué la destruction de la grotte aux mille fontaines, seul lieu où trouver de l’eau sur cet étrange monde. Les fanatiques Adeptes qui les retiennent prisonniers sont pourtant particulièrement ravis, car selon eux, la prophétie est en train de s’accomplir ! Dans le même temps, les trois vieilles dames qui veillent depuis toujours sur Milo débarquent sur ce monde pour lui prêter main forte. Après un atterrissage forcé avec leurs parapluies, les trois tantes tombent nez à nez avec le président des Forges, père d’Azhor à la recherche des fuyards emmenés par Milo. Immédiatement, le président les reconnaît et ordonne à ses hommes de les arrêter sur le champ ! Surpris, ses soldats ne comprennent pas en quoi ces mamies représentent un danger. Le chef leur annonce qu’elles sont bien plus dangereuses qu’elles n’en ont l’air et qu’il faut les neutraliser au plus vite…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La première partie de ce nouveau diptyque nous montrait les héros face à deux nouvelles tribus, assez folles chacune à leur manière. Au milieu de tout ça, les raisons de l’arrivée de Milo et des siens, ainsi que leur rôle à jouer, restaient assez nébuleux. Bref, difficile d’être embarqué dans ce récit qui semblait se perdre en palabres. Hélas, cette seconde et dernière partie reste dans la même continuité. Au lieu de suivre l’intrigue de deux côtés, on la suit désormais de trois côtés différents, suite à l’arrivée des trois tantes de Milo. Or, passer d’une intrigue à l’autre, toutes les deux pages (en moyenne), cela casse le rythme. En prime, l’histoire est plutôt simple, mais elle s'alambique néanmoins via des dialogues aussi peu clairs qu'utiles. Pas grand-chose ne fait réellement avancer l’intrigue… Bref, on n'arrive jamais vraiment à entrer dans le récit et on ne s’inquiète jamais véritablement pour les héros, quand bien même leurs vies sont soi-disant en danger. Heureusement, la faiblesse du scénario est en partie sauvée par la mise en images de Christophe Ferreira. Dans un style très proche de Hayao Miyazaki, le dessinateur met en scène des personnages à la fois charismatiques et amusants, dans des décors très plaisants à observer dans leurs moindres détails. Un diptyque plutôt décevant, finalement.
