L'histoire :
Le français Jean Ravelle a fait fortune au Brésil et fondé la Ravel Corporation. Cependant, cette vie de milliardaire ne lui suffit pas. Alors régulièrement, Jean joue les justiciers en utilisant toutes les méthodes à sa disposition pour venger la mort d’enfants innocents et faire payer leurs bourreaux. En effet, Jean est celui qui entend les prières des enfants morts et sa prochaine cible n’est autre que Luis Meirelles Monteiro, le plus gros trafiquant sévissant dans les favelas de Rio. Cet homme est intouchable, car il se sert de sa fortune pour acheter la police, les juges et les sénateurs. Et pourtant, il est responsable à lui seule de la mort de 63 enfants ! Alors que Monteiro donne une grosse fête sur son yacht, où alcools, drogues et prostitués coulent à flot, Jean s’y infiltre avec sa tenue de commando, permettant de préserver son identité. Après avoir placé des explosifs sur la coque, il descend les gardes puis oblige Monteiro à s’accrocher à l’échelle de l’hélicoptère qui vient d’apparaître. Puis une fois que l’explosion du bateau a retentit, Jean et son ami pilote emmènent le trafiquant jusqu’aux favelas et l’abandonnent là-bas afin que les habitants fassent justice eux-mêmes. Enfin, Jean sort un carnet de sa poche et soustrait au nombre 389, les 63 enfants morts par la faute de Monteiro…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour sa nouvelle série, le scénariste Stephen Desberg propose un récit d’action avec un héros justicier friqué rappelant James Bond, Largo Winch ou encore Batman. En effet, Jean Ravelle est un milliardaire qui après un mystérieux événement – dont on ignore encore tout dans ce premier volet – a décidé de jouer les justiciers en s’en prenant aux criminels faisant ou ayant fait souffrir des enfants. L’autre mystère vient du fait que le héros dit entendre les prières des enfants morts. Or, on ignore encore pour l’instant s'il s’agit d’une simple expression ou d’un véritable fait surnaturel. Autour de ces mystères, on assiste à de véritables scènes d’actions explosives : Jean s’en prend aux bourreaux d’enfants tout en échappant à des tentatives d’assassinats sur sa personne mis en place par sa femme et son beau-père, voulant prendre la tête de la société Ravel Corporation à sa place. Ce premier tome d’exposition est donc agréable à suivre, entre le dynamisme de l’action et la découverte de l’univers et des personnages, même si l’ensemble se lit un peu rapidement. Pour mettre en scène la série se déroulant principalement à Rio, Desberg s'appuie sur les talents du dessinateur brésilien Miguel Lalor. Celui-ci livre un travail très plaisant et dynamique, même si le héros manque de charisme. Un bon démarrage qui devrait plaire aux amateurs d’action…