L'histoire :
Enfermés dans la grotte de Capadocce où tous s’étaient rués pour trouver la croix de Saint-Pierre, le Scorpion, Hussard, Mejaï et Ansea Latal ont été pris au piège par Gottfried Von Eschenbach, un des derniers héritiers de l'ordre des chevaliers teutoniques, et Rochnan. Libérés par les brigands Ferron et Fenice, persuadés de s’attaquer au trésor des templiers, tous se mettent en quête de ce qu’ils pensent être le plus colossal trésor de l’histoire de l’humanité. Le Scorpion, lui, est en quête de son passé et de tous les mystères qui l’entourent, qui vont en s’épaississant. Leur quête terminée, Armando et ses amis vont revenir en Italie, tandis que l'Europe est mise à feu et sang, écrasée sous le joug tyrannique du terrible pape Trebaldi. Mais cet imposteur est aussi le lien le plus fort entre le Scorpion et son histoire…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Second tome de cette intégrale du Scorpionet toujours autant de plaisir. L’histoire se fait plus violente dans le même temps que, petit à petit, les mystères s’opacifient et que le Scorpion perd une à une ses illusions... Mais les rebondissements sont toujours aussi nombreux et on sent bien que Stephen Desberg s’en donne à cœur joie, sans jamais nous lasser. Surtout, les personnages prennent de l’épaisseur et délivrent tous des facettes cachées, des blessures, des grandeurs qui en font des êtres humains à part entière. Personne n’est ici ni tout noir, ni tout blanc, et même le pire des salauds nous délivre ses faiblesses. L’action est toujours présente et bien menée par Enrico Marini qui nous replonge toujours avec talent dans la féerie des grands films de cape et d’épée des belles années. En tout cas, plus près de Scaramouche, de ses couleurs riches et de son ton parfois grave, que de Men in Tights. Les cahiers graphiques, croquis et études de Marini sont des bonus sympas qu’on aurait aimé plus touffus. On ferme toutefois cette intégrale rassasiés, mais gourmands et curieux d’un prochain cycle…