L'histoire :
Toujours perdus dans le temps et l’espace, les étudiants et le doyen du Thucydide mettent le cap sur Cordelia 7, la 7ème planète du système Upsilon Ceti. Grâce à la clef fournie par les Tlaxcalthèque, un peuple suprême régnant sur l’univers, l’équipage a pu décoder le Thésaurus des Chroniques qui leur a révélé que le premier chapitre des Chroniques se trouverait sur cette planète. Cet élément est indispensable pour retrouver leur chemin et rentrer chez eux. Les membres du vaisseau vont donc se rendre sur la planète pour le localiser. Pour trouver facilement cet élément, le doyen et l’ancien prisonnier Pearl ont un plan. Ils vont trouver deux créatures sensibles à la localisation du chapitre premier des Chroniques. En suivant les consignes du Thésaurus, ils vont projeter les âmes de Qsi et Adya afin qu’elles prennent le contrôle des créatures et se dirigent instinctivement vers le but de la mission. Arrivés sur la planète, Pearl porte son dévolu sur deux bestioles peu ragoutantes ressemblant à des araignées géantes. Puis lorsque les deux filles en ont pris le contrôle, les membres restants de l’équipage ramènent les deux corps humains à bord et suivent leurs progrès dans leurs nouveaux corps. À bord du Thucydide, Polly et Mark se méfient néanmoins des véritables intentions du Doyen et de Pearl qui semblent comploter quelque chose…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour rappel, dans cette série de science-fiction imaginée par Richard Marazano, on suit les membres d’un équipage composé d’étudiants, d’un doyen et d’un prisonnier complétement perdus aussi bien dans l’espace que dans le temps. Dans le tome précédent, leur rencontre avec un peuple suprême leur a permis de mettre la main sur une clef qui doit leur permettre de retrouver leur chemin. C’est dans ces conditions que démarre cette troisième et dernière partie, alors que les héros se rendent sur une planète où doit se trouver l’élément qui leur manque… Or très vite, Polly et ses amis découvrent une planète sombre et hostile qui semble vivante et capable d’évoluer pour se protéger… Entre action, humour, révélations et périls, ce nouvel album convaincra sans problème les fanas de science-fiction ou de divertissement en général. Seule la fin nous laisse un peu sur notre faim (mais peut-être n’est-ce pas une vraie fin ?). Aux dessins et aux couleurs, l’allemand Ingo Römling (Malcolm Max) nous offre toujours un trait semi-réaliste précis et immersif. Sa version de la planète nous semble familière, mais également particulièrement hostile. Le dessinateur semble s’amuser à mettre en scène les héros au milieu des créatures qui peuplent Cordelia 7 et ça se ressent. Cette sympathique série mériterait un second cycle !