L'histoire :
En s’échappant de la planète sur laquelle ils s’étaient écrasés suite à une singularité, les membres d’équipage du « Thucydide » sont désormais totalement perdus ! En effet, ils ne connaissent ni leur position, ni l'époque à laquelle ils se trouvent désormais. En attendant, le vaisseau dérive au cœur des étoiles pendant que les membres multiplient les analyses sur les mystérieux rouleaux qu’ils ont trouvés dans un temple au cœur de la planète où ils s’étaient provisoirement échoués. Hélas pour le moment, toutes leurs recherches font choux blancs. Soudain le vaisseau est percuté par des débris métalliques semblant venir d’un autre engin spatial. Ni une ni deux, Polly et Mark partent en reconnaissance. Ils tombent alors nez à nez avec un vaisseau qui semble avoir subi une explosion. À l’intérieur, le duo constate que l’engin a l’air très ancien. Pourtant, plus loin, ils découvrent le corps d’un humain encore vivant ! Polly et Mark décident d’emmener le survivant à bord de leur propre vaisseau. Si le reste de l’équipage reproche au duo d’avoir ramené un corps étranger en faisant fi de tout protocole, tout le monde s’active lorsqu’ils découvrent que le spationaute est vivant. Une fois revenu à lui, ce dernier pourra probablement leur dire où et quand ils se trouvent…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
À la fin du tome précédent, Richard Marazano nous faisait une révélation fracassante en nous apprenant que l’équipage se retrouvait perdu dans le temps et l’espace. Cette seconde partie reprend ainsi sur cet état de fait, alors que les membres cherchent encore quoi faire. C’est alors qu’ils vont croiser la route d’un naufragé de l’espace en mission pour la terre… Sans en révéler davantage, cette suite est assez plaisante avec un nouvel enjeu pour les héros, mais aussi pas mal de mystère et de non-dits. En parallèle, le scénariste nous en dévoile plus sur Mark et Polly, Adya ou encore l’extraterrestre Pearl et son pouvoir psy. C’est donc assez intéressant, même si le récit souffre de certaines longueurs et certains passages semblent superflus au sein de l'intrigue. Cet univers est d'une grande richesse, mais parfois cela se fait au détriment du rythme. Aux dessins et aux couleurs, on retrouve toujours l’allemand Ingo Römling. Déjà illustrateur de la série Malcolm Max, le dessinateur nous offre un trait semi-réaliste de très bonne facture avec un trait précis offrant un ensemble très immersif. Si le final n’offre pas un cliffhanger aussi palpitant que lors du premier tome, on suivra avec plaisir la suite des mésaventures de Polly, Adya, Qsi et consort.