L'histoire :
Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de Nina. Tou(te)s ses ami(e)s sont réuni(e)s chez elle, autour de ses parents, pour une grande fête en son honneur. Mais comme d’habitude, Lou se fait attendre. Quand elle arrive enfin à bout de souffle, il est l’heure d’éteindre les informations télévisées et de souffler les bougies. Les Elfées lui ont aussi composé une petite chanson disant, en somme, combien c’est un bonheur de l’avoir pour amie. Il n’en fallait pas plus pour que la jeune fille – très fleur rose – fonde en larmes (…). Le lendemain, à l’école, le professeur revient sur l’un des gros titres des informations télévisées. La France a décidé de rendre au Mali un masque dogon qu’elle avait conservé de la colonisation. Volontaires pour réaliser un reportage sur le sujet, Lou et Izel, ainsi que deux autres de leurs camarades, Guillaume et Sofia, sont invités à la cérémonie de restitution au musée des arts premiers. Là-bas, ils réalisent l’interview du célèbre poète malien Léopold Diakité qui leur explique combien ce masque a d’importance. Dans la croyance dogon, il permettrait en effet à l’âme d’un défunt d’accéder au repos éternel…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si la série des Elfées a toujours entretenu un rapport étroit avec la modernité, jamais sans doute n’avait-elle été autant en prise directe avec l’actualité. Il y avait certes eu les catastrophes japonaises, mais aujourd’hui, c’est cap sur l’Afrique et plus particulièrement le Mali. Une ex-colonie française dont les nouvelles rencontrent naturellement un fort retentissement dans l’hexagone, comme l’a montré l’intervention militaire décidée l’année dernière par le Président de la République. Mais l’Afrique, ce n’est pas que la guerre et l’instabilité politique. C’est aussi le berceau de l’humanité – et le théâtre récent d’une magnifique émission télévisée au cœur du pays dogon ! Bref, couplez cela à l’excellente idée d’imaginer une sœur noire à nos quatre héroïnes – et oui, les Elfées auraient pu être cinq à l’image des anneaux olympiques ! – et vous comprendrez pourquoi cette première partie de dytique est peut-être la meilleure jusqu’alors ! De plus, de nombreux clins d’œil aux figures de la bande dessinée ont été glissés au fil des pages – les reconnaître-vous tous ? – et le méchant a l’air suffisamment barré pour nous offrir quelques fous-rires (…). Bref, une nouvelle héroïne, une nouvelle couleur de peau, une nouvelle culture ancestrale, un nouveau continent, un nouveau mystère, etc. L’arrivée en Afrique au prochain album s’annonce sous les meilleurs auspices !