L'histoire :
Les Elfées sont à bord de l’avion qui les conduit vers l’aéroport de Bamako-Sénou. Une fois arrivées sur place, elles sont accueillies chaleureusement puis conduites dans leur hébergement. Elles sympathisent sur place avec de jeunes africains qui veulent faire une partie de football avec leur ami Guillaume. L’enjeu est de taille, car si l’équipe de Guillaume gagne, elle aura droit à un ballon de foot dédicacé par l’équipe du Mali. Heureusement, les Elfées sont là avec leur magie pour aider l’équipe à mettre un but. Au même moment, les affaires reprennent pour un certain Hameln qui arrive lui aussi au Mali par avion. Il a rendez-vous avec Drissa Simanga dans son palace, le plus grand sorcier de Bamako. Hameln compte sur son aide pour arrêter la bande de redoutables magiciennes que sont les Elfées. Ensemble, ils mettent en place un plan machiavélique pour les empêcher d’atteindre le pays Dogon…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après une pause de 3 ans, cette nouvelle aventure des Elfées renoue avec les fondamentaux de la série, à savoir la magie et la féerie, et conclut une aventure entamée au tome 8. Hélas, cette fois, l’enchantement ne fera rêver que les plus jeunes lecteurs (et trices, surtout) non rompu(e)s aux ressorts narratifs téléphonés. Serge Carrère, cette fois seul au scénario, sans Weissengel, embarque ses musiciennes de fées pour l’Afrique, en pays Dogon, afin de les faire assister à une cérémonie sacrée. Au passage, bien sûr, elles vont devoir affronter leur redoutable ennemi Hameln venu trouver de l’aide en la personne du grand sorcier Drissa Simanga. Avec tout ça, elles devraient avoir du pain sur la planche... et bien pas vraiment. L’histoire se déroule suivant un fil banal et décevant. Le dessin de Dollphane, très basiquement numérique, ne met en avant que les quatre Elfées, tant sur les couleurs que sur leurs allures. Le reste se cantonne au minimum syndical, que ce soit concernant les décors que pour les autres personnages. La platitude générale des planches et le scénario tiré par les cheveux laissent pantois. Cette série jeunesse orientée spécialement pour les filles semble se construire comme un produit marketing plutôt qu’à la manière d'une bonne histoire de bande dessinée. Dommage.