L'histoire :
Izel est en pleine déprime dans sa chambre. Son petit copain Tetsuo vient en effet de mettre fin à leur relation. Du coup, en pleine crise mélancolique, elle écoute une musique de Frédéric Chopin, la chanson de l’adieu. Voilà la musique dont elle avait besoin pour passer ce moment douloureux. Peu après, elle retrouve ses trois copines pour leur répétition chez leur professeur de musique, Lorien. En chemin, elle leur explique sa rupture avec son petit copain, mais surtout qu’elle a déjà trouvé quelque chose pour le remplacer. Ses copines n’en reviennent pas qu’elle ait déjà trouvé un nouveau mec ! En fait, elle leur fait écouter la musique de Frédéric Chopin. Plus tard, chez Lorien, Izel fait écouter le morceau de Chopin qu’elle adore. Les filles trouvent cette musique finalement très belle, presque ensorcelante. Leur professeur explique aux Elfées que tous les grands musiciens trouvaient l’inspiration dans des muses. Dans le cas présent, la muse de Frédéric Chopin s’appelait George Sand. D’ailleurs, celle-ci comparait sa musique à l’azur de la nuit transparente qu’elle appelait « la note bleue ». Voilà une chose qui interpelle fortement Izel. Il semble qu’il y ait du surnaturel là-dedans…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce 10ème tome marque peut-être un renouveau dans cette série pour midinettes, au moins pour son évolution graphique. Au scénario, Serge Carrère et Weissengel se partagent toujours le travail, alors que le dessin évolue avec le graphisme plus mature d’Elisa Ferrari. L’histoire, cette fois, démarre sur la rupture d’Izel avec son petit ami. Une mélodie de Frédéric Chopin vient la consoler. Mélancolique et intrigant, cet air de musique fait réfléchir Izel au point de se demander s'il n’y a pas quelque chose de surnaturel dans cette affaire. Et hop, voilà les Elfées en quête de muses inspiratrices des grands artistes. Seraient-elles des lucioles féeriques ? Le dessin d’Elisa Ferrari colle parfaitement à la fantasy du récit, son graphisme soigné et ses personnages plus matures assurent à l’ensemble une meilleur tenue que précédemment. Néanmoins, le manque d'originalité du scénario ne permet pas de donner consistance à l'aventure. Cela reste une balade doucereuse teintée de magie, une initiation nécessaire pour ces quatre jeunes filles vivant dans le monde des hommes mais appartenant à celui des féeriques.