L'histoire :
34 portraits d’individus qui ont fait avancer la gastronomie dans le temps.
Apicius : Ce richissime patricien érigeait la gastronomie comme sa discipline favorite. Tant et si bien que son nom a été associé au plus célèbre livre gastronomique de l’Antiquité.
Taillevent : Le plus fameux cuisinier des rois de France a laissé une trace dans l’histoire gastronomique avec son Vivadier, un inventaire complet des mets et recettes du Moyen-Âge.
Parmentier : L’apothicaire picard a fait d’un tubercule des hauts plateaux andins, la star des cuisines, éradiquant en son temps les famines.
Nicolas Appert : Ce confiseur de formation entra dans l’Histoire avec un procédé de stérilisation et de conservation permettant la constitution des garde-manger et la création de l’épicerie fine.
Rossini : Le célèbre compositeur du Barbier de Séville est un gourmand impénitent aux ingrédients favoris : le foie gras et les truffes.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après une incursion dans le domaine scientifique, Mathieu Burniat revient à ses amours gastronomiques en dressant le portrait d’Illustres de la Table. Plus qu’une bande dessinée stricto-sensu, c’est ici un recueil d’anecdotes singulières. On (re)découvre par exemple dans quelles circonstances Vatel a mis fin (faim ?) à ses jours. On apprend comment Alexandre Dumas, le père des Trois Mousquetaires, au coup de fourchette légendaire, a découvert la cuisson de l’agneau (méchoui) dans les pays arabes. On se délecte devant les plats de Paul Bocuse, le plus grand cuisinier du XXème siècle. On en passe et des meilleurs. Tous ont, comme point commun, d’être des ripailleurs devant l’éternel ou d’avoir apporté leur pierre à l’édifice culinaire. En vis-à-vis de chaque portrait dessiné par le crayon gourmand de Mathieu Burniat, le scénariste Benoist Simmat l'illustre d’une anecdote. Le plaisir est au rendez-vous, tant par les textes plein d'humour et d’appétence, que par les dessins léchés et virevoltants de l’auteur de la passion de Dodin-Bouffant. Ici, tout se termine comme dans un banquet d’Astérix : on partage des tranches de rires, on se délecte d’histoires croustillantes. Bref, on passe de bons moments. Les amateurs de bonne chère, comme de bandes dessinées hautes en saveurs, s’en délecteront assurément…