L'histoire :
Maïa a beau arracher des kilos de pétales à de pauvres marguerites, elle n’arrive toujours pas à deviner si elle a la moindre chance avec Hugo. Elle a bien rendez-vous avec lui pour une séance de cinéma. Mais comme le lui rappelle sa chipie de cousine Camille : la belle Hélène, pour qui il semble fondre littéralement, se trouve en travers de son chemin. En tous cas, la voilà qui se prépare avec coquetterie… La voilà qui rosit et écarquille ses grands yeux quand, timidement pendant la séance, il lui avoue qu’il a quelque chose d’important à lui demander… La voilà, enfin, qui blêmit et voudrait rentrer dans un trou de souris, lorsqu’il réclame ses bons conseils pour qu’Hélène soit folle de lui… Maïa fait front et garde son sang-froid devant la requête. Mais au fond d’elle, c’est la tempête. En rentrant chez elle, elle ne peut plus retenir ses larmes, sa colère. Aussi décide t-elle d’agir en se ruant sur la cachette garantissant la sécurité de la boîte de Pandore dont elle est depuis peu la nouvelle gardienne. Pour qu’on s’intéresse enfin à elle, pourquoi ne pas ouvrir le précieux objet ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les 7-12 ans, option fille se laissant docilement faire par des récits d’aventures « pop corn », sont une nouvelle fois ravies de retrouver leur petite héroïne, Maïa. Chargée depuis le début de la série de garder un œil vigilant sur la mythique boîte de Pandore, la voilà qui, par dépit amoureux, a des envies de l’ouvrir, histoire de voir ce qui pourrait bien arriver… et par là-même, se venger un brin. Plus que les bons conseils de ses mini-divinités grecques invisibles qui l’accompagnent, c’est la rencontre de Pandore elle-même qui lui fera prendre sa décision… Pour donner du rythme à l’aventure et nous défaire de ces « nœuds sentimentaux », le récit se centre sur une affaire de cambriolage avec sa palette de nouveaux protagonistes pour l’alimenter. Comme dans les opus précédents, les seconds rôles pimentent ainsi savoureusement l’action, permettant qu’aventure, humour, fantastique et gentils sentiments équilibrent parfaitement le propos. Le trait toujours aussi stylisé et surmonté de sa dose de couleurs douces-acidulées joue à nouveau à la perfection son rôle de tendre et efficace appât. Bref, du scénario au dessin, l’ensemble s’élève sans plus de prétention au niveau du public cible pour un divertissement à leur portée avec des petits protagonistes drôles, aux jolis minois et permettant de faire peu d’efforts pour s’attacher leur sympathie. A conseiller…