L'histoire :
Chef de la mafia irlandaise, Rex essaye de convaincre Slick de travailler pour lui et de se venger de Don Zizzi, chef de la pègre italienne. Bien que cet homme ait tué son père et contraint sa mère à se prostituer, Slick n’a aucune envie de vengeance. En effet, il détestait ses parents et grâce à lui, il a pu grandir au côté de sa grand-mère et avoir une bien meilleure vie ! Comprenant qu’il n’arrivera pas à le convaincre, Rex décide de passer aux menaces. Si Slick refuse de travailler pour lui, il enverra ses hommes s’occuper de sa sœur et de son neveu ! Contraint et forcé, Slick écoute alors ce que le mafieux irlandais attend de lui. Ne supportant pas que Zizzi et les siens empiètent sur son territoire, Rex souhaite lui donner une bonne leçon en dérobant chez lui son objet ayant le plus de valeur : un tableau de sa défunte mère peint avec ses cendres par un artiste de renom. Si Rex possède cette œuvre, il est certain que son rival marchera au pas afin de le récupérer. Cette mission s’avère périlleuse, tant la forteresse de Don Zizzi semble imprenable. En plus de cela, Slick se voit obligé de bosser avec une bande de dégénérés que Rex lui a mis dans les pattes, tant pour l’aider que pour le surveiller. Enfin, il n’a qu’une semaine pour mettre son plan à exécution et rapporter la toile aux irlandais…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour cette seconde et dernière partie, Enrico Marini ne laisse aucun temps morts ni à son héros ni aux lecteurs. En effet, coincé par Rex, Slick va devoir se lancer dans une mission suicide pour protéger les siens et cela, dès les premières pages. Jouant toujours un jeu dangereux avec Caprice, son ex devenue la nouvelle concubine du patron de la pègre irlandaise, son héros à la langue bien pendue va devoir faire équipe avec des criminels complétement barrés et mettre les pieds dans l’enfer de la mafia italienne. Le scénariste continue donc de nous montrer son amour pour les polars des années 1950 dans cette suite musclé et explosive. Si les dialogues entre Slick et Caprice sonnent un peu ringard parfois, ils restent fidèles à l’esprit de ce genre de récit. De plus, la qualité de l’ensemble nous fait rapidement oublier ce léger « défaut ». Pour porter ce très bon récit, la mise en images de Marini n’est pas en reste avec des graphismes très cinématographiques en noir et blanc où seul le rouge s’ajoute par moments par petites touches. Cet ensemble de haute volée nous embarque tout au long de ces 128 pages et ne souffre d’aucune longueur. Que vous aimiez le travail de l’auteur, les récits de genre ou les deux, vous serez entièrement satisfaits par cette seconde partie offrant un final efficace et un bel ensemble au diptyque.