L'histoire :
Patxi arrive en Australie, à Byron Bay, sur les traces de son père. C'est un paradis unique avec des plages de rêve. Avant de chercher son père, il veut profiter de la mer et faire de belles droites avec sa planche. Pendant ce temps, Lutzi rend visite à Manu à la prison de Gradignan. Elle lui explique que Patxi s'est enfui et que personne n'a de nouvelles. Manu est persuadé que Laura Padilla sait où se trouve Patxi. Mais Lutzi lui certifie qu'elle n'est pas au courant. Dans le même temps, Patxi mène son enquête et cherche son père par tous les moyens. L’idéal est d’interroger les locaux : un Français amateur de surf, qui s’est installé dans la région, ça ne passe pas inaperçu ! Pour se faire, il se rend dans une boutique pour surfeurs. En observant les planches, Patxi en remarque une qui porte le symbole basque, la laburu. Le vendeur lui apprend que le shaper qui fabrique ces planches habite non loin d’ici…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici le final de cette mini-série sur les aventures du jeune surfeur Patxi Babel. Les ingrédients du tome 1 se retrouvent dans ce tome 2. Alternant savamment aventure et sport, Pierre Boisserie réalise une série prenante pour les adolescents. En effet, Patxi est l’archétype du héros d’aujourd’hui : les cheveux longs et épris de liberté, notre surfeur blond remonte ses origines, tout en profitant de la mer et de ses vagues. Ce mélange étonnant d’intrigue policière et de surf reste malgré tout efficace. Les amateurs de glisse maritime retrouveront des termes propres au surf, ainsi que des marques de planches, mots obscurs pour les non initiés, mais qui apportent un certain exotisme. On aura bien évidemment quelques passages de surf, même si ces moments sont moins impressionnants que dans le tome 1. Cette fois, Boisserie s’applique à faire avancer son intrigue et les fils se dénouent petit à petit. Lors des retours en arrière sur les démêlés familiaux, on plonge (sans jeu de mot) dans une histoire sordide d’attentat et de complot. De quoi rendre le tout dramatique, tout en restant proche d’une situation réelle et plausible. Le final réserve bien évidemment une sacrée surprise ; Patxi n’est pas au bout de ses surprises quant à ses origines. Bien mené, le récit reste complexe avec l’accumulation des personnages. Il ne faudra pas prendre les choses à la légère sous peine d’être submergé ! Parfaitement servie par un dessin vif et « cool » de Georges Abolin, l’intrigue trouve une conclusion efficace, à défaut d’être géniale. Du bon travail, au final, et une série branchée bien sympathique.