L'histoire :
« Votre bien le plus précieux est votre petite queue de coton, vous devez veiller à ce qu’elle soit toujours blanche et soyeuse ! » Telle est la devise que Hugh Hefner, patron de Playboy, suggère en permanence à ses Bunnies. En dépit de ces jolis conseils, la playmate du mois est assassinée par la mafia. Lorsque son boy-friend, Snaky, rentre du Vietnam pour sa demande en mariage, il assiste impuissant et revanchard à son enterrement. Dans l’assemblée funèbre, il y a aussi Dottie, ex-pin-up et physionomiste de casino, aux prises avec le tueur...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Big Bunny clôture le diptyque entamé avec Las Vegas. L’héroïne, Dottie, n’a pas pris une ride et nous promène avec charme dans ce polar fort bien documenté (qu’on peut recouper avec les histoires de la mafia de Ce qui est à nous ou De silence et de sang). De l’action dosée à merveille, un suspens haletant, une chaude sensualité… Le scénario de Yann conserve son raffinement au fil des albums. Et au delà du polar, fort bien mené, c’est toute l’ambiance des sixties qui est restituée dans cette BD de grande classe. Les clins d’œil sont légion, le lecteur se régale grâce à la brillante restitutions des mœurs de l’époque. Le dessin de Berthet et les couleurs de Denoulet, conservent la même précision élégante que dans les précédents tomes. Bref, un excellent 8e opus d’une série décidément absolument exquise !