L'histoire :
Sophia a trouvé une nouvelle quête : rechercher Nicolas Flamel, un légendaire maître en alchimie du moyen âge. Celui-ci pourra lui donner un élixir, la pierre philosophale, pour combattre l'éphémère de la vie. Sa motivation est de combattre le cancer qui ronge peu à peu Hermès. Dans sa poursuite du temps qui s'en va, Sophia part donc à Paris sur les traces de l'ancien maître. Dans la réalité, elle jongle surtout entre la poursuite de son histoire amoureuse avec Rino, le beau brun mystérieux qu'elle a rencontré, et avec de nouvelles rencontres comme celles de vieux maîtres séducteurs, qui la mèneront dans des situations étranges et la peur de la perte d'Hermès. Elle fuira tout cela en bloc en fonçant tout droit, un peu dépassée par les évènements qui échappent à son contrôle. Heureusement, les réponses la trouveront un peu au hasard…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si dans ce second tome Sophia est toujours grande, mince et timide, elle change notablement de caractère. La voilà plus mystérieuse et plus sombre : dès la couverture, elle apparaît blême, le visage presque vampirique, flottant telle une noyée dans la Seine. Le choix des couleurs des deux couvertures souligne ostensiblement ce changement d'ambiance. Enfant perdue dans un corps de femme, dans un monde qui semble d'autant plus géant, Sophia reste muette, ballotée par les évènements, tout en cherchant une aide qu'elle n'arrive pas à demander. Seule dans ses rêves, elle se représente en petite fille, nous permettent de deviner ses pensées. A sa suite, on souhaite rentrer dans ce second album, mais hélas il nous laisse juste une impression d'être un spectateur extérieur, un peu éloigné de l'action par un banc de brouillard. Dès lors, le lecteur reste déçu devant cette impression de ne pas pouvoir aller jusqu'au bout de cette histoire. Est ce une volonté propre de Vanna Vinci, due au thème ésotérique abordé – la vérité se dévoile peu à peu – ou bien est-elle restée sur la réserve ?