L'histoire :
Maintenant que Blanche d’Entremonde a réussi à reconquérir son titre de Reine du monde d’En-haut, elle doit prendre les décisions qui s’imposent. Comment récompenser ses alliés et surtout quelles sanctions prendre à l’encontre de ses ennemis qui l’ont jadis chassée du trône et ont même tenté de la tuer ? Après avoir élevé son bras droit au rang de Baron, puis avoir nommé Horibili nouveau parfumeur de la cour, Blanche se tourne vers deux de ses ennemis qui sont également de sa famille. Tout d’abord, elle laisse à son cousin Saumure de Saint-Alban le soin de choisir entre devenir l’assistant d’Horibili ou être pendu haut et court. Mais quand il s’agit de statuer sur le sort de son frère, le bossu Ogier, Blanche ne sait quelle décision prendre… Pendant ce temps, Maldoror, Seigneur du monde d’En-bas et amoureux transi de Blanche, découvre qu’une personne vivant en haut est en train d’atténuer le sort d’emprisonnement qu’il a lancé sur la sorcière Miranda. Il retourne donc en haut, afin de démasquer celle ou celui qui s’oppose à lui et à son pouvoir. Ailleurs, dans le monde d’En-haut, un conflit est en train de naître entre l’armée des morts de Raz Gul, qui ont hérité des terres d’Aspergus en récompense de leur aide durant la guerre, et les mercenaires de Ferrand l’inquisiteur, qui refusent de laisser ces terres à des créatures du monde d’En-bas…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le tome précédent se concluait par une guerre somme toute assez rapide où Blanche d’Entremonde récupérait enfin son trône, comme le souhaitait son défunt père. Ce quatrième et dernier tome nous propose désormais de découvrir le destin des alliés et des ennemis de Blanche au travers des décisions qu’elle va prendre en tant que souveraine. Rapidement, on se rend compte que les mondes d’En-haut et d’En-bas ont encore du chemin à faire avant d’être en paix ; et la mort n’a donc pas encore finit de frapper. Si la quatrième partie de cette histoire est intéressante au début, on se rend compte qu’elle devient de plus en plus prévisible à mesure qu’on avance dans sa lecture. On est donc un peu déçu par le manque de surprises scénaristiques au cœur de ce monde visuellement extrêmement plaisant. Car une nouvelle fois, les dessins de José-Luis Munuera et les couleurs de Sedyas sont top et nous immergent complètement dans cet univers à la fois enchanteur et effrayant. L’aventure Sortilèges se conclut comme elle a commencé, c’est-à-dire avec des graphismes splendides compensant autant que possible un scénario un peu faiblard. Un final dépaysant sans être surprenant.
