L'histoire :
Sur l’île Tannenbaum, inventée par le professeur Tannenbaum, Supermurgeman, aussi inventé par Tannenbaum, combat le crime avec l’aide de sa Murgebière (aussi inventée par…). Cette boisson révolutionnaire donne le pouvoir au superhéros de vomir sur ses adversaires les mettant hors d’état de nuire. Sheila, sa compagne, est partie loin de Supermurgeman. Et dans l’ombre, le Cobra rouge, ennemi juré du superhéros, fomente son plan de conquête du monde. Un peu malgré-lui et avec beaucoup de chance, notre héros partira à la rescousse de sa compagne et tentera de mettre en déroute les plans diaboliques du Cobra Rouge.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Supermurgeman est une aventure loufoque autour d’un superhéros qui tire son pouvoir de sa super capacité à vomir de la bière. Quel programme ! L’humour y est en effet omniprésent, sans toutefois être vulgaire, sexuel, grossier ou même lourdingue. Car derrière la naïveté et la stupidité manifeste de notre héros, se cache souvent un humour fin. On rit franchement. Les couleurs sont vives, le dessin simpliste, ce qui résume assez bien l’esprit de Supermurgeman. Le héros voit la vie en couleur sans le moindre mal, tel un enfant, alors que son ami de 10 ans, Nourredine, lui, semble déjà plus développé (avec une forte attirance pour les femmes en général). On appréciera également la sobriété de Mathieu Sapin de n’avoir jamais rendu le personnage immoral autour de sa bière, ce qui aurait quand même pu choquer les plus jeunes (et plus grands). Car Supermurgeman n’est jamais ivre, malade, violent. Son attitude n’est jamais contraire aux bonnes mœurs (même s’il vomit sur ses adversaires). Sa Murgebière est un peu comme les épinards de Popeye : ça le rend meilleur. Par moment, on sent bien le tempérament taquin de l’auteur face au lobby lesbo-féministe et de toutes les définitions idiotes du genre qu’on tente de nous faire avaler (cisgenre, agenre, cissexuel, bigenre…), qu’il tourne en ridicule.
