L'histoire :
Alors que grand tournoi du Japon approche, un grand ponte de la mafia russe, Ihpeudvnir Ghor, est contacté pour empêcher Teddy Riner de participer. Ainsi le champion Ivan pourra tenter sa chance, moyennant, bien sûr, un entrainement à la hauteur. Deux agents secrets nommés Piotr et Pietrr sont mis sur le coup. Et ils ont une idée de génie pour éviter de manière discrète que le champion français puisse se rendre à Tokyo. C'est ainsi qu'un soir, à Paris, Teddy pensait pouvoir profiter d'un peu de bon temps après une journée harassante concoctée par son attachée de presse. Des interviews télé et radio s'enchaînent et, pour tout déjeuner, une pomme ridicule. Il décide avec Fleur et Loup de commander des pizzas (trois pour Teddy et une à partager pour les deux enfants !). Mais au lieu du livreur, c'est un inconnu qui se présente, avec une proposition très intéressante. Il recherche un volontaire très sportif pour tester une future émission de télévision, qui consiste à envoyer des candidats sur une île dans le grand nord, vivre des aventures et relever des défis. Teddy y voit l'occasion rêvée de s'éloigner de Paris et des médias quelque temps. Or il se retrouve très vite emmené à bord d'un hélicoptère, arrivant sur une île inconnue...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette série délibérément enfantine met en scène le célèbre judoka Teddy Riner, vivant des aventure rocambolesques entre deux compétitions. Cette troisième aventure propose un scénario tout maigre, mais léger et drôle. Dans le plus pur style des dessins animés bon enfants des studios américains pour la télévision, les personnages changent de lieu à toute vitesse, et bouclent en quelques pages une intrigue parsemée de gags qui ridiculisent leurs adversaires. Le dessinateur Jikko insuffle pas mal d'énergie à ses cases, grâce à des visages expressifs et un vrai sens de la mise en scène. Le scénario de Beka (un duo déjà derrière les manettes, entre autre, des Rugbymen) ne cherche pas à réaliser des prouesses, mais distraira sans conteste les plus jeunes lecteurs. Bien sûr, le projet est commercial avant tout, porté par le champion lui-même, dont la signature est reproduite en page de garde. Mais rien n'est choquant dans le résultat final, réalisé avec soin et savoir-faire. Une bonne petite distraction d'après-midi pluvieux pour les têtes blondes en mal d'occupation. Même si les 48 pages sont très très (très) vite lues.