L'histoire :
Depuis la victoire de Jehan au précédent tournoi, mais aussi les bonnes performances de Josselin, le duo atypique de chevaliers sait qu’ils seront la cible principale lors des prochaines joutes. Qui plus est, une partie des combattants pense que le duo était en cheville avec l’invincible « Chevalier noirci » et que la victoire de Jehan était truquée ! Or si l’adversaire de Jehan l’a en effet laissé gagner, cette dernière n’était pas du tout au courant et était persuadé d’avoir gagné à la loyale… Surnommés « Tête de chien » et « Chevron d’argent », les deux amis sont justement défiés par un adversaire voulant garder le mystère sur son identité jusqu’au moment du face-à-face. Or lorsqu’ils sont fin prêts et en tenues de chevaliers, le duo découvre que leurs adversaires ne sont autres que Gaucher de Joigny et son cousin. Gaucher est celui qui leur a permis de se battre de son côté et donc face au Chevalier noirci. Or ce dernier est persuadé d’avoir été trahi et se révèle donc très revanchard ! Il propose au duo qu'il les laisse gagner, lui et son cousin, sous peine de révéler au monde leur combine et leurs paris truqués. Les deux amis n’ont pas d’autres choix que d’accepter. Mais Josselin change d’avis au milieu du combat…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Extrêmement riche et prenant, le premier tome de Tête de chien offrait de nombreuses intrigues et révélations : Jehan cachant sa féminité ou encore la révélation de l’identité du mystérieux Chevalier noirci. On était donc en droit de se demander si la série en aurait encore « sous l'étrier » pour le volume suivant. Le scénariste Vincent Brugeas nous rassure rapidement en montrant les conséquences des événements du tome précédent ainsi que les risques et enjeux. En effet, même s’ils n’ont plus de soucis financiers, nos deux héros ne sont pas au bout de leur peine, maintenant qu’ils sont des chevaliers reconnus et convoités. Sans en dévoiler de trop, l’intrigue garde la même qualité que précédemment, pour notre plus grand plaisir. Au dessin, Ronan Toulhoat est à la hauteur du scénario, avec des graphismes réalistes aussi efficaces dans les scènes d’action que dans les passages dialoguées. Les nombreux protagonistes sont charismatiques et les décors bourrés de détails. L’ensemble est talentueusement mis en couleurs par Yoann Guillo. Découpé en six chapitres et riche de 134 pages, cet album est aussi réussi que le précédent. Il confirme que nous avons affaire à toute bonne série à lire (et à relire) en attendant la suite.