L'histoire :
Henrik emmène son fils Axel à l’école. À son grand étonnement, Linda, son institutrice, est absente, remplacée par Fredrik. Henrik essaie de la recontacter. Mais depuis qu’un mail anonyme dénonçant la liaison entre Linda et Hendrik a été envoyé aux parents, elle ne répond plus aux coups de fils répétés d’Hendrik. De son côté, Éva a entamé dans le secret une procédure de divorce avec Hendrik avec l’avocat de la famille, Peter Lundsson. Alors que Jonas continue d’épier les faits et gestes d’Eva, il reçoit la visite de son père alcoolique qui vient lui réclamer de l’argent. Jonas s’emporte face à cet homme qui n’a jamais su prendre soin de sa mère. Il le repousse. Le lendemain matin, Éva fait part à Hendrik d’une décision qu’elle a prise. Elle a envoyé un mail à tous les parents d’élèves pour leur demander d’organiser une réunion où Linda pourra venir s’expliquer. Hendrik a du mal à comprendre ce choix, il aurait mieux valu selon lui étouffer cette affaire. Dans la foulée, il annonce à Éva qu’il va boire un verre avec Mikael Malmsten, une vieille connaissance. Une fois Hendrik parti, elle appelle Mikael…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier tome prometteur, on attendait avec une folle impatience l’épilogue de l'adaptation de ce best-seller suédois. La science narrative de Sylvain Runberg et le coup de crayon fatal de Joan Urgell nous avaient jusqu'alors plongés dans un thriller captivant jouant sur les rapports humains. L’atmosphère reste intrigante et la tension monte crescendo jusqu’à la fin : un véritable maelstrom émotionnel, au suspense intégral. Sur le canevas narratif d’un couple en crise et au bord de la crise de nerfs, Jonas s’introduit et espère conquérir la femme délaissée. Une réalité ou un fantasme ? Vous le saurez en lisant ces pages illustrées par ce jeune dessinateur issu de l’école barcelonaise. Son trait est dans la lignée des illustres José Ohms et Man. Il a gommé les quelques imperfections perceptibles du premier tome pour livrer une partition de haut niveau avec des cadrages audacieux et des personnages hauts en colère. Avec un scénario aussi bien ficelé que celui de Runberg (qui a concentré l’intrigue sur l’essentiel), il fallait du répondant graphiquement. Et Urgell a su relever ce défi haut la main, avec panache. Un jeune dessinateur à suivre dans ses prochaines pérégrinations…
