L'histoire :
Le croquemort Jonas Crow a été engagé par son ami d’enfance, Sid Beauchamp, pour ramener le cadavre du fils de la plus riche veuve de la ville de Tucson, mort en territoire apache. Il pensait se lancer dans une mission simple... Il a néanmoins découvert que le défunt surnommé « l’indien blanc » n’avait pas été vraiment captif des apaches, mais au contraire un valeureux guerrier de la résistance indienne. Il fut même l’époux de la redoutable Salvaje avec laquelle il a eu un enfant. Enfin, il n’a pas été tué par un apache, mais par Sid lui-même ! À l’aube de ces découvertes, Jonas décide de s’opposer à son ami et de ramener le corps de Caleb, l’indien blanc, en territoire apache. Hélas, son plan échoue et il est emmené captif vers Tucson en compagnie de Salvaje, son fils Chato et du vieux guerrier Kenitei ! Dans le train qui les amène à Tucson, Sid fait d’ultimes révélations à Jonas et lui annonce comment va se dérouler la suite… Sur place, les funérailles de Caleb Barclay dureront deux jours. Et si les apaches filent droit, Sid les laissera partir vivants vers la réserve de Fort Marion en Floride. Cependant Jonas va devoir également se montrer coopératif pendant ces deux jours en affirmant à Joséphine Barclay que son fils a été tué accidentellement par un de ses hommes lors d’un échange de coup de feu et qu’il a menti concernant l’existence de son petit-fils…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette seconde partie de diptyque débute avec les ultimes révélations de Sid concernant le meurtre de Caleb, l’indien blanc, avant de ramener tout ce petit monde dans la ville de Tucson où la tension est à son comble. Sid espère que son ami d’enfance va filer droit en souvenir des bons moments qu’ils ont vécus ensemble. Mais c’est sans compter sur le caractère explosif de Jonas Crow qui est prêt à tout pour rendre la justice de manière expéditive ! En ce sens, l’intensité ne cesse de monter au cours de ce passionnant sixième album, avec un final à la hauteur de nos attentes. Sans en dire trop, le scénario de Xavier Dorison est tout bonnement captivant et plaira à tous les fans de western sombres et réalistes. Les personnages sont très bien campés et l’ensemble nous donne l’impression de vivre l’aventure de l’intérieur, comme si nous étions à côté des protagonistes. Une nouvelle occasion de nous montrer qu’à l’époque, comme de tout temps, tout n’est pas noir ou blanc. Pour mettre en images ce splendide western, Ralph Meyer (dessin et couleurs) et Caroline Delabie (couleurs) répondent toujours présents. Dans un style très cinématographique, les deux artistes font merveilles et renforcent encore le réalisme de l’aventure. Une série tout bonnement géniale qu’on a déjà hâte de retrouver lors du tome 7, Mister Prairie.
