L'histoire :
4 ans après leur première mission spatio-temporelle, Valérian et Lauréline se retrouvent sur la planète Simlane. Ils sont dans la Cité de Filène qui subit les attaques des pierres Wolochs, et tentent donc de faire évacuer la population. Lauréline se retrouve avec quelques enfants sous les décombres du palais, quand arrivent Valérian et la Mère Suprème pour les évacuer. Au même moment, les Wolochs détruisent l’empire des milles planètes. Sur Syrte, Elmir, le président de la guilde des marchands, prépare la lutte et organise la résistance pour apporter leur soutien à Valérian et Lauréline. Il affrète un camion volant équipé de moteur spatio-temporel, afin de se rendre sur le lieu final de rendez-vous. Sur Glapum’t, Jal et la Princesse Kistna cherchent Ralph le Glapum’tien. Ils ont besoin de lui et de ses dons en matière de balistique, pour mener le combat contre les Wolochs. Sur les astéroïdes de Shimballil, Lauréline récupère Monsieur Albert afin de chercher le califon d’Iksaladdam. Il est une âme pure, comme les enfants de Filène, indispensables pour faire fonctionner l’OuvreTemps. Lauréline retrouve alors Valérian sur PointCentral, la prodigieuse ville-monde, et tous deux se rendent en « enfer » retrouver Sat, l’archange déchu…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Et voilà la der des der, pour nos deux agents spatio-temporel Valérian et Lauréline. Après 40 ans d’une saga de science-fiction remarquable, inventée par Pierre Christin et mise en image par Jean-Claude Mézières, l’album final est enfin publié. Cette saga a marqué les années 70 et 80 par son avant-gardisme en matière de science fiction. Le mélange subtil du présent, du passé et du futur, donne une liberté d’action à Pierre Christin pour construire une histoire sans barrière de lieu et de temps. Avec cet album, il clôt le chapitre spatio-temporel de nos deux agents. Le final est digne du space-opéra, rassemblant pour l’occasion tous les acteurs rencontrés au fil des missions/albums. Chacun va choisir sa place, celle pour le bien ou pour le mal, mais tous répondent présent. Ce choix de final est donc plutôt consensuel, voire sans réelle surprise. Comme il nous l’avouera en interview, Pierre Christin l’avait néanmoins préparé depuis longtemps. On n’en dira guère plus sur la fin de ce dernier album, qui reste malgré tout dans la lignée des derniers opus : à savoir moyen, éloigné de la belle fraîcheur des premières aventures. Le dessin de Mézières, toujours en place, apporte bien sûr la touche finale, toujours alerte bien qu’un tantinet irrégulière. En cause, quelques sautes de finitions, des planches parfois nettement moins travaillées, qui surprennent à la lecture. Quoi qu’il en soit, cela reste l’album du moment, qui ne remet nullement en question les grandes qualités d’une pure série de SF. Merci Pierre Christin et Jean-Claude Mézières pour cette fantastique saga spatio-temporelle !