L'histoire :
Amnésique à la recherche de son identité, « XIII » et ses amis sont toujours en cavale, accusés d’avoir fomenté le meurtre du président des USA, Walter Sheridan. Ils ont quitté le Costa Verde où ils s’étaient réfugiés, pour se lancer à la recherche d’un fabuleux trésor : 100 000 pesos-or cachés quelque part au Mexique par les aïeuls de XIII. Après bien des aventures, ils sont enfin parvenus à réunir 3 montres en argent, sur lesquelles est gravé un code secret leur indiquant l’emplacement du trésor. Mais ce code leur est toujours inextricable. Une intuition féminine les incite alors à chercher une traduction en gaëlique, via un attaché culturel de l’ambassade mexicaine d’Irlande. Pendant ce temps, le sinistre Frank Giorgino, actuel patron de la NSA, cherche toujours à localiser XIII et ses amis pour pouvoir les éliminer. Il fait appel pour cela au général Wittaker. Mais un fax envoyé par le général Carrington en fuite aux côtés de XIII, a devancé la démarche de Giordino, en révélant à Wittaker les magouilles tordues de Giordino. Et tandis que Felicity Brown s’échappe, que Giordino tente de faire supprimer Wittaker en faisant appel à la mafia, XIII et ses amis percent le code secret et partent à la chasse au trésor…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Tadaam ! Le nouveau XIII est arrivé, avec son cortège d’opérations promotionnelles et de publicités variés… Si une série peut-être considérée comme culte, c’est bien celle-là. Oublions cet environnement marketing pour nous concentrer sur le fond de ce nouvel épisode, annoncé comme étant… l’avant-dernier ! Incroyable : XIII finirait-il au prochain tome par savoir qui il est vraiment ? En tous cas, Jean Van Hamme prépare le terrain et commence à renverser les rôles : XIII et Carrington trouvent un début de réhabilitation aux yeux du haut pouvoir américain, tandis que Giordino est sur le point d’être démasqué. L’action est bien entendu également de la partie : évasion, fusillades, trahison et surtout la fameuse chasse au trésor débutée il y a 6 tomes, qui trouve sa conclusion en plein cœur d’un improbable chaos de quartz acérés (voir la couverture). Si Van Hamme excelle toujours dans le rythme et la forme narrative de son scénario, on ne peut s’empêcher de regretter le suspens palpitant des débuts de la série. La surenchère de rebondissements improbables a fini par lasser les fans de la première heure, tandis que les néophytes n’y comprendront pas grand-chose. Reste le dessin de William Vance, toujours de haut vol, en dépit de ses automatismes.