L'histoire :
Jason Fly arrive dans la petite bourgade de Greenfalls. Il a réservé une chambre pour quelques jours dans l’auberge « le Seaview » afin d’enquêter sur son passé. A cette période de l’année, l’auberge ne compte que deux touristes chasseurs et lui-même. Une fois dans sa chambre, Jason profite de son repos pour passer un coup de fil à Jones. Elle est d’humeur massacrante, car elle aurait préféré l’accompagner dans sa recherche. Quelques instants plus tard, Jason descend au bar et fait la rencontre de David Rigby, rédacteur en chef de l’unique journal local, accompagné de la pharmacienne Judith Warner. Tout deux se posent des questions sur les intentions de Jason Fly, qui a pris le faux nom de John Flemings pour ne pas attirer l’attention sur lui. Dans le même temps, Jones reçoit la visite importune de deux hommes qui souhaitent savoir où se trouve Jason. En soldat, elle réagit rapidement pour se débarrasser des malotrus. Elle en balance un par la fenêtre et prend la fuite par l’ascenseur. En bas de l’immeuble, elle retrouve Lassiter, le gardien, et tombe dans ses bras. Jason Fly se repose dans sa chambre. Il refait le point des derniers évènements qui l’ont conduit dans cette petite ville de Greenfalls…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le mystère de l’identité de XIII se creuse plus encore avec ce 6e album qui semble peut-être conduire XIII à sa véritable identité. Une chose est sûre : il se nomme pour le moment Jason Fly, fils d’un journaliste d’origine Newyorkais. Afin de bien comprendre le parcours identitaire de XIII depuis son amnésie, amusons-nous à faire le point dessus. Tout d’abord, son premier nom de rennaissance est Alan Smith, puis vient celui de Steve Rowland (le SPADS), mais le colonel Amos démontre qu’il s’avère être finalement Ross Tanner. Tout n’est pas si simple car la piste de Ross se termine sur la tombe d’un homme qui se nomme Jason Fly. On rappelle que le squelette exhumé de la tombe de ce Jason est le capitaine Rowland ! Vous suivez ? Bref, pour son scénario, Jean Van Hamme poursuit les révélations surprises qui constituent le moteur de l’intrigue, toujours sur le fil de l’ambiguïté. Une constante demeure – et c’est rassurant quelque part, pour ne pas être trop perdu – : la mangouste poursuit toujours son travail d’élimination. On n’en dira pas plus. Un album dynamique, donc, toujours admirablement servi par le trait réaliste de William Vance, confirmant la qualité de cette série culte…
