L'histoire :
XIII est arrété par les hommes de Giordino qui l’accusent d’être un terroriste irlandais à la solde de Fidel Castro. Son vrai nom, en fait, serait Seamus O’Neal. La preuve de cette version est appuyée par le témoignage enregistré de Sean Mullway. Celui-ci affirme alors, du Costa Verde, que tout ce qu’il lui a raconté sur ses origines n’est qu’un vulgaire mensonge. A la suite de cela, Frank Giordino envoit XIII croupir dans un pénitencier de l’Arizona. En chemin, le convoi est stoppé par un groupe de policiers armés dirigés par une jeune femme. XIII est alors emmené par hélicoptère sur un navire au large des côtes américaines. A bord, il découvre avec surprise que la personne qui l’a délivré n’est autre qu’Irina Svetlanova, la tueuse de la mangouste. Celle-ci lui offre un dîner sur son navire, puis elle lui présente toute son organisation secrète qui porte le nom d’Executor. Cette organisation se met au service du plus offrant, pour éliminer n’importe quelle cible sur la planète. Ensuite, elle lui expose la suite des évènements : cela va se traduire pour XIII par une chasse à l’homme mortelle, dont le gibier n’est autre que lui-même…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour cet album, Jean Van Hamme et William Vance font rebondir de manière quelque peu artificielle les péripéties vécues par XIII, alias Jason Mac Lane. Afin de découvrir d’autres informations sur ses origines, XIII se rend en effet aux autorités américaines, qui s’empressent de le pousser dans un faux procés monté de toutes pièces par l'un de ses pires ennemis, Frank Giordino. La nouvelle identité (oui, encore une...) qu'il se découvre fait voler en éclat la précédente. Par ce jeu subtil et interminable des identités, Van Hamme continue de perdre le lecteur, laissant le doute planer sur le vrai nom de son héros. Afin de compliquer les choses, il met XIII dans une situation de fugitif des plus compliquées, avec deux types de chasseurs à ses trousses : la NSA et les hommes d’Executor. Le tome fait donc évidemment le plein d’action et de rebondissements... et il met une nouvelle fois en avant les capacités exceptionnelles de XIII à survivre. Aucune révélations sur son passé ne vient toutefois s’ajouter à ces péripéties. Il s’agit plutôt là d’un album de transition qui prépare la suite de l’histoire. Le dessin de Vance reste solide, montrant le trait réaliste habituel, qui accorde la griffe de la série. Les scènes d’actions sont toujours aussi efficacement rythmées, avec une fluidité exemplaire dans le déroulement de l’histoire. Malgré l'épaisseur des ficelles de cette saga à rallonge, on en redemande…