L'histoire :
Mullway annonce à Jason Mac Lane qu’il est sûrement son père. Afin de confirmer cette hypothèse, il raconte depuis le début, l’histoire de sa famille. Il commence alors un récit qui débute en 1896, avec le départ d’Irlande vers le nouveau monde de trois garçons, Liam Mac Lane, Jack Callahan et George Mullway. Mullway retrace ainsi la vie de ces trois garçons et de leurs descendances, jusque dans les années 60. Mais il n’a pas le temps de terminer son récit : un soldat vient les chercher afin de les emmener au palais présidentiel. Mac Lane et Mullway y retrouvent la Présidente Maria Dos Santos, qui demande au Padre de leur expliquer la situation révolutionnaire dans le pays. Les troupes restées fidèles au régime d’Ortiz se trouvent réunies au nord du pays, sous le contrôle de Perralta. Celui-ci entame en effet une manœuvre afin de reprendre le pays en main. La seule solution pour bloquer le convoi militaire et de faire sauter l’unique pont qui relie le pays du nord du sud. Maria demande à Jason, alias Kelly Brian, alias « El Cascador », de mener cette mission : il est le seul capable de la réussir...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’aventure continue en Amérique centrale pour XIII, avec un album cette fois riche en révélations. En effet, Jean Van Hamme amplifie la complexité de son histoire en articulant trois grands évènements autour de XIII, alias Jason Mac Lane, alias Kelly Brian, alias « El Cascador ». Tout d’abord, une première révélation nous apprend que Mullway serait le vrai père de Jason. Preuves à l’appui, la généalogie familiale semble expliquer les méli-mélos des différentes identités de XIII, dans le récit que lui fait Mullway. Secondo, à l’intérieur même du récit, on découvre que ses ancêtres ont caché un butin en or, volé lors de la révolution mexicaine. Les montres en argent de ses ancètres semblent être la clé qui mènent à ce fameux trésor. Tertio, un de pires ennemis du héros, Frank Giordano, serait responsable de la mort de sa mère. L’ensemble constitue donc une pure aventure dense en trames narratives et riche en actions et en rebondissements. La fin de l’épisode se termine en apothéose. Le dessin ultra réaliste de William Vance demeure des plus efficaces, avec un cadrage et une mise en scène optimales.