L'histoire :
2046 sur la base martienne Aménophis IV. Les colons terriens sont servis et secondés par les « anthros », des chimpanzés clonés en laboratoire. Issus d’une sélection rigoureuse, ils aspirent enfin à goûter à la quiétude de la nouvelle société qu'ils ont créée. Pourtant, un psychopathe sème la terreur dans la base, multipliant les attentats et les meurtres. Contre toute attente, les anthros s'organisent, communiquent entre eux et paraissent acquérir une conscience collective. Suite à l'assassinat de son amie Demy, John Barhile, officiant religieux hors norme, se révolte, aidé par une armée organisée de quadrupèdes. Déjà qu'il n'était pas dans les petits papiers de sa hiérarchie pour avoir béni un anthro (pourquoi bénir un être officiellement dépourvu d'âme ?)...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On a connu Dieter mieux inspiré. C'est dommage, car la série designée par Manchu - qui a fait ses classes sur la série animée Ulysse 31 puis au sein de l'Agence Spatiale Européenne et du Centre National d'Etudes Spatiales - méritait mieux que ça. Plus que fortement inspiré par le roman de Pierre Boule, La planète des singes, mais version Total Recall, Dieter avait laissé en suspen à la fin du premier tome d'Aménophis IV un large panel de possibilités de scénarios. Dessiné par Etienne le roux, Mink, le second tome de la série se borne à développer une intrigue standard, dont on connaît par cœur les ficelles (voire parfois les cordes), avec un méchant vraiment super méchant et un gentil qu'on veut museler mais qui ne se laissera pas faire. Ce second opus clos (déjà !?) le premier cycle...